Son nouvel Évangile, qui sera représenté à Matera, capitale européenne de la culture 2019, a des caractéristiques bien précises : Jésus-Christ vient d’Afrique, les préceptes de la Sainte Écriture sont détournés de manière à justifier l’accueil des « migrants » et les « réfugiés » sont au centre de la prédication révolutionnaire de ce Christ engagé sous la bannière des no-borders.
Dans cette œuvre mêlant spectacle théâtral et film, le protagoniste principal, Jésus, est personnifié par l’acteur camerounais Yvan Sagnet, activiste notoire en Italie, qui lutte depuis longtemps pour les droits des étrangers à être chez eux chez nous.
Le projet de Rau, sponsorisé par les finances publiques, est un clair manifeste politique dont le message pro-immigration est légitimé grâce à une utilisation abusive de la religion catholique. Aux yeux du public, le docu-film est présenté comme « un manifeste de solidarité », composé avec « un casting de réfugiés et de paysans au chômage » et avec l’objectif de rechercher « une nouvelle écriture de l’Évangile » en mesure de répondre aux demandes nées des problèmes sociaux du XXIe siècle. Qui sont les marginaux d’aujourd’hui ? Réponse : les migrants. Que prêcherait le Jésus-Christ noir de ce « Nouvel Évangile » ? D’accueillir les migrants sans limite.
Milo Rau poursuit la présentation de son œuvre : « user le théâtre et le cinéma pour raconter les injustices humaines ». Et, nous pourrions rajouter, en corrompant totalement la véracité des faits comme bon lui semble !
Ce film-documentaire qui dénature l’image du Christ, la Vérité faite chair, par idéologie immigrationniste sera plébiscité, cela ne fait aucun doute, par l’immigrophile convaincu qu’est le pape François, et tant pis si ce Christ de Milo Rau n’est pas véridique…
Francesca de Villasmundo
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