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La revue Civitas fait peau neuve. Une nouvelle équipe de rédaction a pris à cœur d’en soigner le contenu et d’en améliorer le format. La lecture d’un ouvrage a ceci de particulier qu’elle trouve le confort nécessaire à son usage dans la qualité du support qui la guide. Cette qualité n’est jamais définitivement acquise. Elle se travaille, peu à peu trouve le chemin du sommet, puis se ravise et ajoute encore au perfectionnement d’un détail. La revue Civitas suit ce chemin, celui de son télos, le plein épanouissement de son être.
Désormais des dossiers relevant de la thématique catholique ou d’un personnage clé empruntant au sillage catholique seront menés dans la rigueur de termes et dans le contexte historique qui leur est dû. Le but est de promouvoir la splendeur de la religion catholique ; il est d’éveiller le lecteur à cette splendeur. Le but aussi est de parfaire la connaissance et la curiosité intellectuelle du lecteur en lui donnant le goût de ce que l’Histoire tient en héritage ainsi que la saveur des auteurs qui ont contribué à l’écrire. Il y aura de l’apologétique ; il y aura de la critique ; il y aura de la méditation. Il y aura aussi un regard sur l’actualité française ou européenne, sur la cité antique, sur les civilisations d’autres continents que le nôtre, sur l’art et la culture. Les moyens mis en œuvre sont l’étude approfondie des sujets proposés, qu’il s’agisse d’un évènement, d’une situation ou d’un homme, par des auteurs qualifiés.
Le regard catholique est, par définition, un regard universel. La Révélation, sans nier la nation ni se limiter au territoire sur lequel elle s’incline, dépasse les frontières pour se porter aux extrémités de la Terre. « Allez enseigner les nations ! » : cette prescription de l’Evangile, la revue Civitas la fait sienne. Elle la fait sienne sur le territoire national mais, par la circulation toujours plus libre des personnes dans le monde, peut lui faire franchir Les Alpes ou les Pyrénées, l’Atlantique ou la Méditerranée. Car l’enseignement se diffuse aux plus jeunes comme aux plus âgés sans distinction d’états, sans distinction de lieu. Tous sont concernés. Civitas, étymologiquement signifie la cité. Or la cité est faite d’hommes. Et l’homme dans la cité c’est l’homme dans son travail, dans ses loisirs, dans vie de famille, dans son ministère avec, au cœur de son ouvrage, l’enseignement qu’il a reçu, qu’il reçoit et qu’il se charge à son tour de transmettre.
Prenez le temps de découvrir cette revue. Le N° 68 est consacré au Concordat de 1801, signé entre le pape Pie VII et Napoléon Bonaparte, Premier Consul. L’époque est à revivre. Ce qui l’a précédée aussi, car l’Histoire est ce récit dont il convient de retracer les détails comme les grandes lignes pour en comprendre le dénouement. Or cette époque fut très agitée et Bonaparte dans un souci de restauration de l’ordre français a très tôt pris conscience de la nécessité d’un accord ou d’une convention entre l’Etat et l’Eglise catholique pour redonner de la cohésion au peuple français déchiré par la Révolution…
Abonnez-vous à la revue Civitas, pour 30€ seulement. Elle est trimestrielle. Faites-en un rendez-vous avec l’Histoire, avec l’Eglise, avec vous-même.
Gilles Colroy.
Liens :
abonnement : http://www.civitas-institut.com
secrétariat : secretariat@civitas-parti-catholique.com
informations : gilles.colroy@gmail.com
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Votre vue est ultra naïve au sujet du concordat.
En résumé,ce fut une dictature constitutionnelle que l’Église par ses papes,tout en la dénonçant comme nocive pour les catholiques,s’y est soumise de peur d’une révolution par la main d’un franc-maçon notoire et intraitable.
Il a réussi à se faire sacrer
Empéreur
par l’Église et faire prier par lui dans les écoles,églises,etctout en gardant la main ferme sur qui était vrai évêque ou non.
Quelle grande mystification maçonne qui a paralysé la pauvre France catholique. L’autorité religieuse n’a pas voulu résister à ce monstre déguisé en prince.
Cécilien
Pie VII fut emprisonné à Fontainebleau … par .°.buonaparte.°.
buonaparte voulut forcer Pie VII à se soumettre,
en trépignant, et en piétinant son chapeau (tout comme mécréant-le-gamin),
et Pie VII lui répondait simplement :
« Commediante ! … Tragediante ! » (homme de théâtre ! … comme mécréant-le-gamin)
En réalité ce fût plus complexe. par moment Pie VII a résisté aux injonctions du tyran et à d’autres moments il s’est soumis par peur de diviser les catholiques français. Il craignait le schisme, car il faut bien reconnaître qu’une partie du clergé français suivait Bonaparte et n’écoutait pas le Pape.
Plusieurs fois il s’est laissé à faire des concessions à Napoléon dans l’espoir que celui-ci lui laisse ou lui redonne des droits. Mais rien ni fit. Bonaparte savait bien ce qu’il voulait : en bon FM, il savait bien caresser dans le sens du poil, en faisant croire qu’il voulait défendre les intérêts de l’Église catholique, mais en réalité ces vraies références furent les empereurs romains pré-chrétiens qui ne voulaient rendre de compte à personne. Dés la départ son but fut d’utiliser l’Église pour ses propres besoins, sachant qu’elle jouissait d’un immense prestige auprès du peuple, dont il était jaloux.
Par exemple : Napoléon avait constitué une constitution ecclésiastique dont il nomma personnellement les membres, tous des mitrés et leur avait demandé de délibérer sur les droits impériaux face à l’Église. Napoléon voulait nommer lui-même les évêques. Les membres de la commission, tous des clercs à l’esprit gallican étaient prêts à se passer de l’accord du Pape pour la nomination des évêques et de laisser l’Empereur maître des nominations. Pie VII, bien qu’opposé à tout ce cinéma, ne condamna pas les ecclésiastiques gallicans. Pourquoi ?
Napoléon a aussi établi un tribunal diocésain métropolitain chargé d’annuler son mariage avec Joséphine, pour épouser Marie-Louise fille de l’Empereur d’Autriche. Tribunal non reconnu par Pie VII qui ,bien que contrarié, ne sanctionna pourtant pas les clercs qui y avaient participé et donné le feu vert à Napoléon. Pire encore, les 13 cardinaux qui refusèrent de participer aux nouvelles noces de l’empereur furent contraints de laisser la pourpre et furent privés de pension. Pie VII il est vrai ne pouvait plus rien faire pour eux !