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Le nouveau mot d’ordre djihadiste : faire dérailler des trains

Entre terroristes djihadistes – manipulés par différents services secrets -, c’est la surenchère dans l’imagination pour effrayer les populations occidentales et créer le chaos.

Dans le contexte de rivalités entre Etat Islamique et Al-Qaïda, tout est permis. Désormais les fameux « déséquilibrés » sont potentiellement partout, pouvant semer la terreur avec un couteau dans la rue ou au volant d’un véhicule fonçant sur des passants.

Le dernier numéro d’Inspire, le magazine édité par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), propose à ses adeptes une autre formule : détruire des voies ferrées pour faire dérailler des trains en Europe et aux États-Unis.

Le magazine djihadiste fournit quantité de conseils pour choisir le lieu le plus simple et le plus efficace sur les différentes voies de chemins de fer. « Facile à concevoir et pratique pour masquer vos traces après l’opération », est-il écrit.

Et d’insister sur un point : contrairement aux opérations kamikazes encouragées par l’Etat Islamique, celles-ci ne demandent pas de mourir en martyr et l’opération meurtrière « peut donc être répétée » par les mêmes terroristes.

La revue de propagande d’Al-Qaïda s’appuie même sur un rapport américain s’alarmant du nombre de « cibles infinies » offertes par le réseau du pays, long de 100 000 miles. « Le moudjahid pourra contourner les mesures de sécurité en plaçant l’engin dix minutes avant l’arrivée du train… Il devra bien être au courant des horaires et du parcours. »

Les attentats sur des cibles ferroviaires ne sont pas nouvelles. En 2004, à Madrid, les terroristes avaient placé une dizaine de bombes dans des sacs à dos à bord de wagons et fait 191 morts. Mais la nouveauté, c’est que la formule encouragée par le magazine Inspire est à la portée de n’importe quel fanatique et ne demande que peu de moyens.

L’un des articles de cette revue est signé Hamza Ben Laden, le fils cadet d’Oussama. De quoi relancer tous les fantasmes…

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