Exit Matteo Salvini, c’est le retour des affairistes au pouvoir en Italie, de cette caste de politiciens qui obéit au diktats de l’Union Européennes et de ses technocrates.
La bénédiction de Macron et de Juncker, en passant par le mondialiste Moscovici, à la naissance de la nouvelle coalition Parti Démocrate et M5S et formant l’exécutif à de quoi soulever la défiance des Italiens sur la bonté du nouveau projet politique. Ces dernières années, les occasions ont été multiples pour constater que les intérêts de l’Italie ne coïncidaient pas avec ceux franco-allemand.
Le coup de grâce à l’indépendance face aux pressions de l’Union Européenne est arrivé par les paroles du Commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, qui, comme par le passé et avec une totale désinvolture par rapport à son devoir de réserve, a déclaré au cours d’un entretien à LCI :
« Je pense que c’est une expérience (la coalition PD-M5S, ndlr) qui doit être tentée. »
Sans la moindre pudeur et en s’immisçant dans les affaires intérieures de l’Italie, il a continué :
« La place de l’Italie doit être au cœur de l’UE et de l’Europe, et c’est le sens du nouveau gouvernement s’il réussit à entrer en fonction. »
Sur la question des migrants mais aussi du point de vue économique, la nouvelle coalition de centre-gauche jaune-rouge italienne semble s’aligner sur les diktats européens, contre le souhait des Italiens.
Lors des prochaines élections en Italie tous ces politiciens oublieux des premiers intérêts de leur pays et de leurs concitoyens pourraient bien être emportés par la vague souverainiste…
Francesca de Villasmundo
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