Dernièrement, à travers les manifestations « anti-racistes » et si racialistes en mémoire de Floyd, c’est à la figure de Christophe Colomb que s’en sont pris ces égocentriques « indigénistes » et « décolonialistes ». Les promoteurs de la disparition des monuments en l’honneur du navigateur génois accusent ce dernier d’avoir donné naissance, en découvrant le Nouveau Monde, à l’exploitation et à l’extermination des peuples autochtones et d’être un symbole du colonialisme.
La statue de Colomb à Byrd Park dans la ville de Richmond en Virginie a été, rapporte NBC, déboulonnée de son piédestal, maculée avec des bombes aérosols par les personnes rassemblées là-bas, puis incendiée. Pour finir jetée dans le lac par des manifestants violents. Avant de noyer cette statue commémorative, ces activistes défendant soi-disant les minorités y ont attaché, rapporte Fox News, un panneau disant « Colomb représente le génocide ».
Au plus fort de cette fureur anticoloniale qui a eu lieu à Richmond, certains manifestants ont même menacé et attaqué un photographe de NBC déterminé à immortaliser cette violence, lui suggérant d’abandonner le lieu de l’attaque de la statue.
Immédiatement après les événements de Byrd Park, une autre défiguration s’est produite contre une statue du navigateur génois. Cette fois, cependant, le vandalisme a été commis à Boston. Là-bas, mercredi soir, des voyous ont « décapité » la sculpture représentant Christophe Colomb située dans le parc Christophe Colomb. Cette statue d’explorateur est donc apparue sans sa tête, qui gisait par terre près du piédestal de la sculpture.
Boston: Christopher Columbus Park, Columbus statue beheaded, BPD investigators on scene #Boston25 pic.twitter.com/Ovpju9d6eP
— Mark Parkinson (@MParkBoston25) June 10, 2020
La police de la capitale du Massachusetts a immédiatement inspecté la scène du crime et a commencé à enquêter sur les auteurs présumés.
En fait, rappelle Fox News, ce n’est pas la première fois que le monument dédié au navigateur et érigé à Boston est vandalisé. Par exemple, en 2015, des militants antiracistes l’avaient vandalisée en écrivant dessus, avec des bombes aérosols, « Black Lives Matter ».
La réponse des autorités de Boston à ces gestes iconoclastes s’est jusqu’à présent matérialisée dans la condamnation claire de toute attaque contre les biens de la ville, tout en reconnaissant le droit d’engager des débats controversés sur les protagonistes de l’histoire mondiale.
Ces actes de vandalisme, destinés à réécrire l’histoire en inventant une culpabilité éternelle des blancs vis-à-vis des minorités et peuples non-blancs, ne sont pas à prendre à la légère : ils témoignent d’un recul civilisationnel et culturel, d’un nihilisme apocalyptique, et présagent de décapitations autrement plus sanglantes…
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !