La Fontaine toujours vainqueur dans l’analyse de la comédie humaine, comme dans la tragédie !

On crie Haro sur le baudet au bout de 40 ans. On laisse bien cachés dans l’ombre, les autres membres du club, que ce soit des politiques, des médiatiques, des migrants ou des hommes tout simples… sauf s’ils sont prêtres ! Alors là c’est très très vilain.

Si l’une des victimes n’était pas devenue directrice d’une maison d’édition, l’affaire serait restée sous le tapis.

Second point, la pauvre victime raconte son drame : « A quatorze ans, on n’est pas censée être attendue par un homme de 50 ans à la sorte de son collège, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche à l’heure du goûter… De cette anormalité, j’ai fait en quelque sorte ma nouvelle identité. A l’inverse, quand personne ne s’étonne de ma situation, j’ai tout de même l’intuition que le monde autour de moi ne tourne pas rond. »
Analysons les quelques raisons bien objectives qui font dérailler notre monde.
Vanessa n’a pas eu de vrai père, il était pris ailleurs. Le chef de famille est sa mère obligée de travailler d’arrache pieds pour subvenir à leurs vies. Or le premier travail d’une mère est ailleurs, à la maison, à faire de ses enfants des hommes et des femmes dignes de ce nom. Quand on rentre épuisée à 8 h du soir impossible humainement de faire face, de contrôler ou d’expliquer. Nous ne l’attaquons pas, elle ne pouvait faire autrement, nous constatons. Le père non plus n’a rien expliqué à sa fille. Le milieu germano pratin dans lequel elles baignaient toutes deux était un milieu très libre. Il y était interdire d’interdire et l’obligation la plus répandue : jouir à tout va ! Assouvir ses désirs quels qu’ils soient. La virginité était devenue chose ridicule.
L’adolescente a du être conduite chez le gyneco dès ses 13 ans. C’est la mode sécuritaire qui s’impose !

Du milieu de l’édition et des médias, le virus de la sexualité débridée s’est répandu partout, sur nos murs, avec la publicité, à la télévision, au cinéma. « Tous ne mourraient pas mais tous étaient atteints . » La pornographie est le meilleur moyen d’abattre les peuples, nous a bien prévenus Soljenitsyne.

Des progrès ont été faits ! Les enfants reçoivent maintenant des cours d’initiation sexuelle pour bien normaliser l’acte… le rendre aisé.

Nous sommes bien tombés ou retombés dans la décadence partant la barbarie. Les viols se multiplient, petites filles, petits garçons, femmes adultes ou vielles dames.

Rien d’anormal, l’homme est un loup pour l’homme comme pour la femme. Paul Morand écrivait « la vie des jolies femmes s’apparente à la course d’un lièvre à travers champs. » La chasse est ouverte , ils peuvent aujourd’hui chasser toutes les femmes.
Certains grands machos se régalent en disant : « Les femmes sont des proies. » Ce qui est bien vantard, ils sont très souvent victimes du sexe dit faible.

Alors que fait on quand on vous considère comme du gibier ? On vit sur le qui vive comme les femelles dans la brousse qui craignent les prédateurs tout le long du jour. On ouvre les yeux et on regarde la réalité en face. On garde la maîtrise des évènements. Une femme qui se respecte n’est pas prise, elle se donne. Et elle ne se met pas en danger. Elle ne monte pas dans la chambre d’un homme, fut-il producteur de cinéma, elle ne circule pas seule dans la rue à 3 heures du matin. C’est comme ça. L’homme peut se transformer en fauve, l’ignorer c’est tomber bêtement dans ses pièges. En appeler à la justice ne sert à rien si ce n’est à se remplir les poches !

Bien sûr on leur apprend à l’école que l’homme nait bon et que Rousseau est un génie. Pourquoi se méfier ?

Toute la culture médiévale est occultée qui célébrait la chasteté. La virginité de la Vierge , dans la peinture italienne, est symbolisée par un jardin clos de murs. Joli symbole.
On a expulsé de France les congrégations religieuses chrétiennes. Plus de leçon de maîtrise de soi comme de l’univers. Un livre est à lire : La chasteté ou le chaos, par Stéphanie Bignon, tout y est dit. Le chaos est là. Nous allons payer très cher ce nouveau mode de vie qui n’est que l’enfer sur terre.

Vouloir marier les prêtres n’est pas vraiment la solution, il faudrait plutôt leur permettre de répandre l’enseignement chrétien sur la beauté de l’amour et ce qu’il n’est pas comme les singeries contemporaines.

Anne Brassié

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