Dans le cadre de la 27ème édition du Petit-déjeuner de prière européen organisé au Parlement européen, à Bruxelles, par la COMECE (Confédération des Conférences épiscopales d’Europe), Alessandro Calcagno, conseiller de la COMECE, a souligné la nécessité de garantir une protection contre l’antichristianisme, y compris la protection institutionnelle, permettant aux Églises et aux communautés religieuses de fonctionner normalement et sans avoir à faire face à des préjugés ou à des obstacles-ingérences injustifiés.
La protection des catholiques doit être prise en compte
La conférence a également donné l’occasion à la COMECE de souligner l’importance de mieux mieux prendre en compte la protection des lieux de culte.
Le représentant de la COMECE a également souligné que les dispositions visant à lutter contre la discrimination fondée sur la religion ne doivent pas être considérés comme concernant uniquement les minorités religieuses.
Dans ce contexte, il a appelé, au nom de la COMECE, à la nomination d’un coordinateur européen pour la lutte contre la haine antichrétienne. «Nous considérons que le moment est venu de franchir cette étape, sans remettre en cause la spécificité des communautés juive et musulmane, qui disposent déjà de coordinateurs similaires. « Il ne s’agit pas de victimisation, mais d’égalité d’accès aux outils de protection », a-t-il déclaré.
L’événement était modéré par le député européen Paulius Saudargas (Lituanie). Des intervenants de haut niveau y ont également participé, tels que la députée et vice-présidente de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE, Dr. Gudrun Kugler, et la directrice exécutive de l’Observatoire européen sur l’intolérance et la discrimination à l’égard des chrétiens (OIDAC Europe), Mme Anja Hoffmann.
Léo Kersauzie
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