Bernard Gantois, polytechnicien et ingénieur civil des Ponts et Chaussées, est l’auteur de La Saga des Louis et d’une Lettre ouverte au pape François.
Il vient de s’attaquer au mirage des valeurs de la République. Depuis une quinzaine d’années, l’expression de « valeurs républicaines » s’est imposée sournoisement et plus aucun politicien d’une certaine importance ne peut faire le moindre discours sans y faire référence. Mais quelles sont ces fameuses valeurs républicaines ? Celles de la devise inscrite au fronton des écoles républicaines ? Ou encore le « vivre-ensemble » ? Ou les « droits de l’homme » ? Ou « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » ? Devant un tel flou, Bernard Gantois nous montre comment, d’un point de vue sémantique, ces « valeurs républicaines » ne sont que foutaise. Il démontre, maints exemples à l’appui, qu’il n’y a au sein de la France républicaine ni liberté, ni égalité, ni fraternité.
Enfin, Bernard Gantois s’attarde à faire comprendre à ses lecteurs que la République a d’abord organisé la destruction institutionnelle de l’Eglise, de l’Armée et de la Justice, avant de s’attaquer à la Famille et même aux « institutions biologiques » avec l’idéologie du genre et la procréation artificielle, puis de terminer en participant à la mise en place du mondialisme.
En guise de conclusion, l’auteur a une formule limpide. La royauté, c’est confier la gestion du temps et de la stratégie politique à des hommes connus et visibles de tous appartenant à une famille séculaire. La république, c’est confier la gestion du temps et de la stratégie politique à des organismes secrets peuplés d’inconnus invisibles choisis par cooptation. Voilà qui est fort bien dit.
Le mirage des valeurs de la République, Bernard Gantois, éditions Via Romana, 235 pages, 13 euros
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