Le ministre des Affaires étrangères hongrois s’oppose à la décision du nouveau gouvernement italien de rouvrir les ports aux bateaux des ONG ayant à bord des multitudes de « migrants ».
« Il n’y a pas d’immigrés illégaux en Hongrie, nous les avons arrêtés. Et en faisant ainsi nous avons arrêté un fardeau aux autres pays européens » a expliqué Peter Szijjarto au quotidien italien La Stampa. Avec Salvini, « l’Italie avait réussi, en fermant les ports, à en faire de même en Méditerranée. Ensuite malheureusement, le gouvernement a changé. Et avec lui, la position [de l’Italie sur cette question des ports fermés, ndlr], et cela me déplaît » ajoute ce fidèle d’Orban. Peter Szijjarto estime en outre que l’actuel exécutif italien de centre-gauche, jaune-rouge, a fait un choix « déplorable et dangereux » en rouvrant les ports.
En effet, explique-t-il, l’Italie de cette manière envoie un signal dangereux aux migrants, en les invitant presque à « se mettre en route pour l’Europe » et favorise ainsi le trafic d’êtres humains. Szijjarto regrette Salvini qui, quand il était ministre de l’Intérieur « a subi de grandes pressions, a pris des décisions importantes sur l’immigration et a ainsi contribué à donner plus de sécurité à l’Europe ». Salvini a aussi démontré « que l’immigration illégale peut être arrêtée. C’est un mensonge de dire que contenir les flux est impossible et qu’il faut raisonner sur la redistribution. Salvini a démontré que, s’il y a la volonté de bloquer les débarquements, on peut y arriver. »
Francesca de Villasmundo
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