Il y a quelques mois, le sénateur Christian Cambon, de retour d’une mission parlementaire, avait adressé une question écrite au ministère de la Défense pour lui demander quelles améliorations il comptait apporter pour que l’opération Sangaris soit la plus opérationnelle possible. La réponse vient d’être donnée.
Le ministère de la Défense rappelle que le camp de base de départ, celui de M’Poko, avait une capacité d’accueil de 400 personnes alors qu’ils sont 1400 militaires actuellement: « Ce camp constitue la seule base d’appui de nos troupes dans la mesure où il n’existe dans cette ville aucune autre possibilité de stationnement. » Selon cette réponse, des travaux d’extension et d’aménagement des capacités d’accueil du camp ont ainsi été réalisés par un détachement du 25e régiment du génie de l’air, intervenant depuis Libreville. Mais ce n’est pas tout: « Outre les 450 places en dur du bâtiment principal, 268 tentes collectives, équipées de lits de camp avec moustiquaires, ont notamment été montées et, pour plus de 80 % d’entre elles, climatisées. Il a de plus été procédé à l’installation de 5 groupes électrogènes permettant de pallier les éventuelles défaillances du réseau électrique local. Par ailleurs, afin de faire face aux difficultés d’approvisionnement en eau potable, des puits ont été forés, offrant aux militaires la possibilité de prendre au moins une douche chaque jour, tandis qu’une station d’épuration sera opérationnelle dès la fin du mois d’août prochain. Dans le domaine médical, toutes les dispositions nécessaires, incluant la distribution de solutions anti moustiques, ont été adoptées pour prévenir l’apparition ou la propagation des maladies. »
Il y aurait eu aussi des améliorations complémentaires telles que l’ouverture d’un foyer ou encore l’achat de téléviseurs et de cartes téléphoniques. Pour le matériel vieillissant et tombant régulièrement en panne, on n’en saura pas plus mais ce n’était pas abordé dans la question écrite du sénateur.
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