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Le message humanitariste du pape François au Premier Sommet mondial humanitaire

Sommet mondial humanitaire à Istambul oblige : le pape François, le leader mondial en morale humanitariste, la star médiatique des idéaux anthropocentriques, le croisé de la cause des pauvres et des migrants, ne peut manquer d’y participer d’une façon ou d’une autre. Et de délivrer au monde sa prédication inspirée. Il a donc envoyé au participants un message écrit qui a été lu par son secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, présent à ce grand raout mondialiste des bien-pensances planétaires  :

« Je tiens à saluer toutes les personnes qui participent à ce premier Sommet humanitaire mondial, le président de la Turquie, ainsi que les organisateurs de cette rencontre et vous-même, Monsieur le secrétaire général, qui avez appelé à ce que cette occasion soit un tournant pour la vie de millions de personnes qui ont besoin de protection, de soins et d’assistance et qui cherchent un avenir plus digne.

J’espère que vos efforts pourront contribuer réellement à alléger les souffrances de ces millions de personnes afin que les fruits de ce Sommet puissent être démontrés à travers une solidarité sincère et un respect vrai et profond des droits et de la dignité de ceux qui souffrent à cause des conflits, de la violence, de la persécution et des catastrophes naturelles. Dans ce contexte, les victimes sont les personnes les plus vulnérables, celles qui vivent dans des conditions de misère et d’exploitation.

Nous ne pouvons pas nier que de nombreux intérêts aujourd’hui empêchent les solutions aux conflits et que les stratégies militaires, économiques et géopolitiques déplacent des personnes et des peuples et imposent le dieu de l’argent, le dieu du pouvoir. En même temps, les efforts humanitaires sont fréquemment conditionnés par des contraintes commerciales et idéologiques.

Pour cette raison, ce qui est nécessaire aujourd’hui est un engagement renouvelé à protéger toutes les personnes dans leur vie quotidienne et à protéger leur dignité et leurs droits humains, leur sécurité et leurs besoins fondamentaux. En même temps, il est nécessaire de préserver la liberté et l’identité sociale et culturelle des peuples ; sans que cela ne conduise à des instances d’isolement, cela devrait aussi favoriser la coopération, le dialogue et surtout la paix.

« Ne laisser personne en arrière » et « faire de son mieux » exigent que nous n’abandonnions pas et que nous assumions la responsabilité de nos décisions et de nos actions envers les victimes elles-mêmes. Avant tout, nous devons le faire d’une manière personnelle, et ensuite ensemble, coordonnant nos forces et nos initiatives, avec un respect mutuel pour nos différentes capacités et domaines d’expertise, sans discriminer mais en accueillant au contraire. En d’autres termes, il ne doit pas y avoir de famille sans une maison, pas de réfugié sans un accueil, pas de personne sans sa dignité, pas de personne blessée sans soins, pas d’enfant sans son enfance, pas de jeune homme ou de jeune femme sans un avenir, pas de personne âgée sans la dignité due à son âge.

Puisse cette occasion permettre aussi de reconnaître le travail de ceux qui servent leur prochain et qui contribuent à soulager les souffrances des victimes de la guerre et des calamités, des personnes déplacées et des réfugiés, et qui se soucient de la société, en particulier à travers des choix courageux en faveur de la paix, du respect, de la guérison et du pardon. C’est une façon de sauver des vies humaines.

On n’aime pas un concept, on n’aime pas une idée ; nous aimons des personnes. Le sacrifice de soi, le véritable don de soi, découle de l’amour de… visages d’hommes et de femmes, d’enfants et de personnes âgées, de peuples et de communautés, ces visages et ces noms qui remplissent notre cœur.

Aujourd’hui, je propose un défi à ce Sommet : écoutons le cri des victimes et leurs souffrances. Permettons-leur de nous donner une leçon d’humanité. Changeons nos modes de vie, nos politiques, nos choix économiques, nos comportements et nos attitudes de supériorité culturelle.

En apprenant des victimes et de ceux qui souffrent, nous serons capables de construire un monde plus humain.

Je vous assure de mes prières et j’invoque sur les personnes présentes les bénédictions divines de sagesse, de force et de paix. » (Traduction de Zénit)

François égal à lui-même : ton sentimental et larmoyant, lieux communs idéologiques au nom de la bien-pensance, du multi-culturalisme, de l’accueil de tous par tous, plaidoyer pour un sociétalisme solidariste et universaliste, sous-produit du marxisme agonisant, prône pour une fraternité naturelle, uniquement naturelle, entre les peuples et les Nations, paroles incantatoires destinées à délivrer l’humanité de la Souffrance universelle et à instaurer la paix mondiale… et absence de Dieu…

Le pape François vend des illusions au monde !

A la veille de la deuxième guerre mondiale, en 1939, Pie XII rappelait cette nécessité absolue, pour favoriser la fraternité entre les peuples et les Nations et œuvrer à la paix, de centrer toute vie, toute politique, toute aide sociale, dans le Christ, d’instaurer toutes choses dans le Christ :

« Instaurer dans le Christ tout ce qui est dans le ciel et sur la terre (Ephes., I, 10), fit la consistance des relations pacifiques entre les peuples.  Depuis bientôt deux mille ans, l’histoire – si sagement appelée par un grand orateur romain magistra vitae (Cic., Orat., I, II, IX) – démontre à quel point est vraie la parole de l’Écriture, qu’il n’y aura jamais de paix pour celui qui résiste à Dieu (Job., IX, 4.) Car seul le Christ est la  » pierre angulaire « . (Eph., II, 20), sur laquelle l’homme et la société peuvent trouver stabilité et salut.

A l’opposé, tout autre édifice qui n’est pas solidement fondé sur la doctrine du Christ, repose sur le sable mouvant et est destiné à une ruine misérable (cf. Matth., VII, 26-27).« 

Cette chimère droit-de-l’hommiste, « ce monde plus humain » qu’invoque Jorge Maria Begoglio, auquel travaille de toutes ses forces forces François le pape en collaboration avec toutes les officines mondialistes, cet édifice fondé, au nom de la paix dans le monde, non sur la doctrine du Christ qui exclut les faux cultes aux faux dieux, mais sur la trilogie révolutionnaire fraternité-égalité-liberté, repose sur le sable mouvant et est destiné à une ruine misérable !

Francesca de Villasmundo

http://www.news.va/fr/news/sommet-humanitaire-mondial-le-pape-rejette-les-att

https://fr.zenit.org/articles/somme-humanitaire-distanbul-le-defi-propose-par-le-pape/

 

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