Robert Brasillach s’est essayé à tous les genres : romancier, chroniqueur, dramaturge, poète et journaliste. Bien que rangé parmi les maudits, il reste un monument de la littérature française.
Le Marchand d’oiseaux est le troisième roman de Robert Brasillach, le premier étant Le Voleur d’étincelles (1932) et le deuxième L’Enfant de la nuit (1934). Il parut chez Plon en 1936. Mais Brasillach avait commencé à en écrire la première partie dès 1933 lorsqu’il faisait son service militaire à Lyon.
L’action du roman se passe en 1931. Nous suivons Isabelle Archambault, étudiante vivant avec grâce dans la Cité universitaire, et ses amis, tous nostalgiques de leur enfance. L’un d’eux, Laurent, est particulièrement fataliste, joue sa vie à pile ou face, et est convaincu qu’il mourra rapidement après avoir atteint ses trente ans.
Ces jeunes gens vont croiser le Marchand d’oiseaux, personnage central et représentation imprévue du Destin. Ce vieil homme mystérieux est un marchand malgré lui, plutôt un artiste, qui rechigne à vendre ses oiseaux qui donnent l’impression d’être en fait ses animaux domestiques qu’il promène deux fois par jour.
Mais au fil des pages, cet étrange marchand d’oiseaux offre surtout un peu de bonheur…
Le Marchand d’oiseaux, Robert Brasillach, éditions Pardès, 208 pages, 16 euros
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