L’an dernier, il a publié un livre qui expose ses thèses en défense des invertis : Building A Bridge : How the Catholic Church and the LGBT Community Can Enter into a Relationship of Respect, Compassion, and Sensitivity (Construire un pont : comment l’Église catholique et la communauté Lgbt peuvent instaurer une relation de respect, de compassion et de sensibilité.) Dans le monde anglo-saxon, son ouvrage avait obtenu le soutien de membres haut placés dans la hiérarchie ecclésiale tels le cardinal Farrell, préfet du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, institué par le pape argentin, ou le cardinal Tobin.
Son ouvrage, véritable plaidoyer pour la reconnaissance par le monde catholique des mœurs contre-nature, est sorti aujourd’hui en Italie. Avec une préface de l’archevêque de Bologne, Mgr Matteo Zuppi. D’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, le club des mitrés gay-friendly a ses ambassadeurs…
Interrogé par le quotidien italien Il Corriere della Sera sur cette parution, James Martin a d’ailleurs invoqué certains évêques en défense de sa thèse homosexualiste : « Différents cardinaux et évêques soutiennent » le livre a-t-il déclaré.
« Certains évêques européens ont indiqué qu’ils sont en train de réfléchir comment reconnaître le bien qui existe dans ces relations [entre personnes de même sexe]. Nous devons écouter ces institutions… Un de mes amis gay a pendant 20 ans soigné son compagnon. Et cela, sans aucun doute, est une preuve d’amour. »
Mais de quel amour parle James Martin ? Certainement pas de l’amour qui plaît à Dieu mais de cette passion charnelle qui coupe de la grâce et de Dieu. Alors comment peut-il prétendre, avec certains prélats, que d’une passion mauvaise et désordonnée peut sortir un bien ? C’est contraire à la saine théologie !
Le père Martin veut aussi un changement de terminologie dans le catéchisme : l’expression « inclinaison objectivement mauvaise » lui apparaît comme « d’une cruauté gratuite » envers les personnes Lgbt qui se sentent blessées par elle, explique-t-il. Mais alors, en toute logique, il faudrait changer tout le catéchisme sur le péché en général et ne plus prêcher sur les pulsions mauvaises qui poussent à accomplir le mal ! Les pécheurs pourraient se sentir blessés…
A la lecture de ces quelques extraits de son entretien, les preuves sont suffisantes pour en déduire que le livre du père Martin ne reflète pas l’enseignement constant de l’Église sur l’homosexualité et que sa thèse est inconciliable avec la vraie doctrine catholique, même si l’auteur se défend d’aller à l’encontre du catéchisme. Cette hypocrisie est somme toute normale puisque son but étant de de changer la doctrine de l’Église sur ces questions éthiques et morales, il vaut mieux qu’il reste bien ancré dans l’Église officielle… Par là, il agit comme tous les hérétiques du passé et du présent qui se posaient et se pose orgueilleusement comme des réformateurs pour le bien de l’Église et des âmes. Le seul problème est qu’aujourd’hui la Rome néo-moderniste et néo-protestante n’expulse plus ces révoltés apostats. Bien au contraire, elle les protège, les parraine et les abrite dans son palais marthien…
Francesca de Villasmundo
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