Lors de son allocution, le patriarche a parlé de ce site symbolique comme « d’un lieu où résonne encore la voix du Christ. » « L’Évangile, a expliqué l’archevêque Lahlam, l’avait déclaré déjà il y a 2000 ans, la dévotion populaire l’a toujours confirmé, les recherches archéologiques l’ont signalé, quatre papes l’ont visité, et aujourd’hui la Communauté internationale le déclare officiellement. »
Et le patriarche a ajouté : « A partir de ce soir nous pouvons déclarer à haute voix que la Jordanie est Terre Sainte. La Terre Sainte comprend aussi et surtout Jérusalem, Bethléem et Nazareth, mais la Jordanie n’en est pas moins sainte. »
Cette reconnaissance officielle par un organisme mondial maçonnique comme l’Unesco, outre de constituer une protection internationale sur cette partie de la Jordanie dans un Moyen-Orient dévasté et déchiré par les guerres religieuses et politiques, est un témoignage à la face du monde de l’existence de Jésus-Christ. La vérité sort aussi, parfois, de la bouche des ennemis du Christ pour les confondre. Nous ne pouvons que nous en réjouir.
Il n’est pas certain, en revanche, que le puissant état d’Israël, dont le Jourdain constitue la frontière avec la Jordanie, s’en réjouisse !
Francesca de Villasmundo
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