A la question de la journaliste « Est-ce que les détenus ont le droit de refuser de se faire vacciner à l’AstraZeneca ? » cri du cœur de l’avocat devenu ministre de la Justice : « Mais madame, les détenus ne sont pas des cobayes ! »
Eberluée, la journaliste, après un temps de silence surpris, lui rétorque : « « Donc tous ceux qui se font vacciner à l’AstraZeneca sont des cobayes ? »…
🗣️ Covid-19 : 2 260 détenus sont aujourd’hui vaccinés sur 64 000. « Les détenus ne sont pas des cobayes ! Il ont le droit de refuser la vaccination. C’est une question de dignité », affirme Éric Dupond-Moretti.
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— franceinfo (@franceinfo) April 14, 2021
A partir de là, bien maître de lui il faut le lui reconnaître, Dupond-Moretti d’évoquer, pour rattraper sa « bourde » véridique, la dignité des détenus, etc., etc., qui donne le droit aux détenus de refuser : « « Non mais Madame, vous me demandez si les détenus ont le droit de refuser. Bien sûr que oui. C’est une question de dignité, non ? » Question de dignité à géométrie variable : ce droit de refus, faut-il le rappeler au ministre, les résidents d’Epad n’en ont pas bénéficié, obligés de recevoir l’injection décidée par les autorités sanitaires.
En sus de ce lapsus révélateur concernant le vaccin AstraZeneca en phase d’expérimentation, les Français servant de cobayes, ce dialogue témoigne bien de « l’anarcho-tyrannie » qui règne au sein du gouvernement macronien, faible avec les forts, fort avec les faibles, les malhonnêtes, délinquants, prisonniers, étant mieux traités et plus considérés que les honnêtes gens.
Francesca de Villasmundo
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