Au nom du laïcisme, cette religion des athées, des croix installées en haut des sommets des Pyrénées, et vandalisées par des ayatollahs de la laïcité, ne seront pas remplacées. Le symbole chrétien qui accueille les skieurs en montagne est au centre d’une dispute entre les laïcistes et les défenseurs des traditions montagnardes. Le bras de fer a été gagné à la fin par les vandales qui en 2018, avaient arraché la croix du Carlit (Pyrénées-Orientales), de 40 kilos, haute de 1 m 40, installée à 3000 m d’altitude, avant de la jeter dans un précipice.
Depuis l’été 2018, plusieurs croix ont été détruites dans ces montagnes françaises, notamment celle-ci qui avait été scellée par l’armée, et celle du Cambre d’Aze qui a aussi disparu. Les deux croix chrétiennes qui permettaient d’identifier les lieux sont détruites, notamment celle que les commandos de Mont-Louis (CNEC, centre national d’entraînement commando), avaient installée et scellée en 2015 à l’aide d’un hélicoptère. Il s’agissait à l’époque de remplacer une ancienne croix devenue vieillissante. La nouvelle croix qui porte les insignes militaires du CNEC et le logo du département est sciée et jetée dans le vide. Les militaires mènent l’enquête. « Nous avons compris ce qui s’est passé, explique le Lieutenant-Colonel Christophe Correa, délégué départemental militaire. Les personnes ont monté le Carlit avec une meuleuse dans leur sac à dos. Elles ont utilisé la machine pour détruire la croix qui mesure 1m40 et qui pèse 40 kg. » C’est le deuxième incident du genre en quelques mois. La croix avait déjà été endommagée une première fois. En juillet 2018, les commandos de Mont-Louis reviennent sur le site et réussissent à récupérer le métal dans le ravin. Mais après discussion avec la préfecture et l’évêque des Pyrénées-Orientales, l’armée vient de décider de ne plus réinstaller de croix. Afin de « ne pas relancer la polémique » explique le Lieutenant Colonel Correa :
« Ces gens ne comprennent pas que ces croix sont un élément de tradition, qu’elles servent de repère aux randonneurs, mais nous avons décidé de ne plus en installer. Nous ne voulons pas relancer la polémique, nous préférons opter pour l’apaisement. »
Il n’y aura donc plus de croix en haut du Carlit par soumission à l’idéologie du laïcisme et à son vandalisme.
Les commandos de Mont-Louis avaient pourtant obtenu toutes les autorisations nécessaires pour ré-installer la croix en haut du Carlit, notamment de la part du parc naturel et du conseil départemental. Le maire d’Angoustrine, Hélène Josende, qui a le sommet sur son territoire avait également donné son accord. Elle ne soutient pas la décision des militaires :
« À titre personnel je suis très contrariée, confie-t-elle au Figaro. C’était surtout un symbole qui indiquait aux gens qu’ils étaient arrivés tout en haut. »
Même son de cloche, du côté du diocèse de Perpignan, qui a été averti de la décision des militaires :
« Les croix sur les sommets, c’est une tradition plus qu’une démonstration ostentatoire de foi catholique. On en place depuis toujours. Ici, c’était surtout un symbole de victoire sur le sommet, un point de repère. »
La plus fameuse des croix des Pyrénées est celle du Pic Canigou, installée en 1943 par les scouts de Notre Dame la Réal de Perpignan, véritable emblème du Pays catalan. Elle fut dynamitée en 1960 par un employé de l’institut géographique national (IGN). En 1961, une nouvelle fut érigée par le même groupe.
» Si quelqu’un venait à s’en prendre à la croix du Canigou, résume le Lieutenant Colonel Correa, il ne pourrait pas rester plus d’une journée dans le département. »
Francesca de Villasmundo
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