Emmanuel contre Vladimir : à votre avis qui va reculer ?
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Le Kremlin n’a pas exclu que les forces russes puissent frapper les instructeurs français, dont l’envoi est actuellement en discussion entre Paris et Kiev.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré « qu’«Aucun instructeur s’occupant de la formation des militaires ukrainiens n’a d’immunité. Peu importe qu’ils soient Français ou non».
Le 2 juin, le porte-parole du Kremlin avait déjà jugé que les propos d’Emmanuel Macron, qui avait assumé dans un entretien accordé à The Economist sa position sur le possible envoi de troupes en Ukraine, étaient « très dangereux » .
Depuis quelques jours, le projet d’une coalition européenne d’instructeurs militaires pour former les troupes ukrainiennes en Ukraine, souhaité par la France, est discuté entre Européens mais apparaît loin d’être finalisé, de nombreux pays s’interrogeant sur ses conséquences vis-à-vis de Moscou.
Rappelons à nos lecteurs que Macron devrait profiter des cérémonies du 6 juin, auxquelles participera Volodymyr Zelensky, pour annoncer une nouvelle phase de l’aide militaire française à l’Ukraine.
Paris a déja formé environ 10 000 soldats ukrainiens et s’apprête à le faire sur le sol même du pays, partiellement envahi par la Russie.
Gageons qu’après cet avertissement du pouvoir russe le matamore élyzéen va réfléchir à deux fois avant de concrétiser ses folles envies d’en découdre avec Vladimir.
Paul DEROGIS
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