Tout le monde se souvient de la photo du pape François fustigeant la soi-disant indifférence des nantis européens et célébrant la messe sur un autel construit avec les restes d’une barque de migrants à Lampedusa le 8 juillet 2013. Cette image, symbole de l »accueil sans limites offert aux migrants, avait fait le tour du monde et suscité une réaction émotionnelle chez tous les bien-pensants de la planète qui se sont engagés à ouvrir grandes les portes du monde occidental pour le plus grand profit des mafias de passeurs et autres trafiquants d’être humains qui s’en frottent encore les mains de l’aubaine et de l’Etat islamique à qui on donne un moyen facile et efficace pour infiltrer massivement le vieux continent européen ! Et le Mare nostrum est devenu depuis lors un carrefour de communications fort encombré et, bien plus tristement, un vaste cimetière sous la lune !
Le pape François, sur la lancée de Lampedusa, ne cesse depuis, de façon récurrente et obsessionnelle, de culpabiliser les occidentaux et de les inciter à toujours plus d’ouverture aux autres : « Il est important de considérer les migrants non seulement en fonction de la régularité ou de l’irrégularité de leur condition, mais surtout comme des personnes qui, une fois leur dignité assurée, peuvent contribuer au bien-être et au progrès de tous… En tout cas, on ne peut pas réduire les migrations à une dimension politique et normative, à des effets économiques, ni à une simple coexistence de cultures différentes sur un même territoire. Ces aspects viennent compléter la défense et la promotion de la personne humaine, la culture de la rencontre des peuples et de l’unité, là où l’Évangile de la miséricorde inspire et encourage des itinéraires qui renouvellent et transforment l’humanité tout entière.» avait-il écrit, le12 septembre 2015, dans son message préparatoire à la 102e Journée mondiale du migrant et du réfugié du 17 janvier 2016.
D’ailleurs, il a décidé de la relier, en cette année sainte, au jubilé de la miséricorde par ce thème de réflexion : « Les migrants et les réfugiés nous interpellent. La réponse de l’Évangile de la miséricorde ». Plus de 5000 migrants, dont on ne connaît d’ailleurs pas la religion pratiquée, sont ainsi attendus dimanche prochain, 17 janvier, place Saint-Pierre à Rome et invités à prier, au cours certainement d’une prière œcuménique, avec le pape pour ensuite franchir la Porte Sainte de la basilique vaticane.
Devenu le symbole de l’accueil obligatoire des migrants en Europe, la croix de Lampedusa réalisée elle-aussi en bois recyclé de bateau d’immigrés clandestins, bénie par le pape le 9 avril 2014, sera érigée au centre de la place. Actuellement elle est portée en pèlerinage à travers l’Italie, dans les paroisses, prisons, monastères et hôpitaux. Afin de bien ancrer dans la mentalité des catholiques l’obligation de rejeter tout nationalisme ou défense de sa propre identité !
Peut-être l’actuel occupant de la chaire de Saint-Pierre devrait-il méditer ces quelques paroles de bon sens de Marion Maréchal-Le Pen : « Quand on est catholique, on cherche le bien commun, le bien commun de notre pays c’est aussi de réguler l’immigration »
Francesca de Villasmundo
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