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« Le Jubilé des femmes prêtres » autorisé à manifester dans les jardins de Castel Sant’Angelo, ancienne propriété vaticane

femme_pretreLe Jubilé de l’Année de la Miséricorde du pape François se décline sous tous les noms, tous les aspects, toutes les coutures. Et ouvre les portes a des extravagances et des scandales.

Parallèlement au Jubilé des prêtres qui se déroule actuellement à Rome du 1er au 3 juin 2016, Rome est l’hôte également du « Jubilé des femmes prêtres » organisé par l’Organisation internationale WOW – Women’s Ordination Worldwide – qui milite depuis 20 ans « pour l’ordination des femmes et pour l’égalité au sein de l’Église catholique. » S’appuyant sur les paroles du pape argentin qui avait dit : « Ce jubilé de l’Année de la Miséricorde n’exclut personne », ces vraies femmes en faux col romain « en appellent au pape François et à la hiérarchie catholique pour qu’ils ouvrent courageusement la porte afin de discuter de l’ordination des femmes. »

Trois jours durant lesquels tables rondes, conférences, débats, réceptions seront animés par des activistes fameux tels le Père Tony Flannery, prêtre Rédemptoriste, suspendu par le Vatican sous Benoît XVI, à cause des ses écrits et de sa propagande en faveur de l’ordination des femmes. Le bonhomme défend d’ailleurs d’autres idées du genre que nous sommes tous prêtres, le ministère pétrinien n’a pas de base dans l’Écriture Sainte, le célibat des prêtres devrait être aboli… Une Révérende Dana English, de l’Église anglicane de Rome, la journaliste et écrivain Jamie Mason du National Catholic Reporter Books Editor, et  Marinella Perroni, professeur du Nouveau Testament à l’Université Pontificale Saint Anselme font également partie des personnalités qui s’exprimeront, positivement, sur le sujet.

Par ailleurs, afin de bien manipuler les esprits, une exposition en plein air de photographies, réalisées par la photographe féministe engagée, Giulia Bianchi,  portraiturant 70 « femmes-prêtres » qui se disent catholiques, est visible, du 29 mai au 7 juin, sur les murs de Rome tout autour de la place Saint-Pierre et dans le quartier proche de Trastevere.

D’autre part, vendredi 3 juin, l’organisation WOW a décidé de participer au pèlerinage des prêtres vers la Basilique Saint-Pierre, prévu dans le cadre du Jubilé des prêtres, et d’assister à la messe pontificale célébrée ensuite, par François, sur la place Saint-Pierre.

Pourquoi, me direz-vous, évoquer ce « jubilé des femmes prêtres », insignifiant, extravagant et ridicule ? Premièrement parce que c’est une revendication féministe qui revient régulièrement sur le tapis depuis les changements doctrinaux du concile Vatican II. Deuxièmement, parce que l’actuel pape s’interroge sur la possibilité du diaconat pour les femmes, ce qui témoigne de l’avancée de la propagande féministe au sein de la hiérarchie conciliaire. Troisièmement, parce qui deux faits majeurs de ce jubilé tordu démontrent une certaine complaisance vaticane et étatique envers ces « femmes prêtres ».

Tout d’abord hier après-midi, deux « femmes prêtres » excommuniées, représentantes de cette association féministe avant tout, ont eu une rencontre sans précédent avec un membre officiel de la Secrétairerie d’État du Vatican qui a accepté de donner au pape une pétition lui demandant la levée des excommunications qui pèsent sur elles toutes et d’écouter « leur appel sincère pour des femmes prêtres dans l’Église. »

Et aujourd’hui, vendredi 3 juin, pour la première fois, cette organisation a eu le droit de tenir une manifestation publique dans les jardins du célèbre Château Saint Ange, ancienne propriété du Saint-Siège.

Ces femmes qui revendiquent un sacerdoce pour leur sexe, ce que l’Église catholique a toujours refusé en se basant sur la Tradition, qui sont excommuniées pour avoir reçu une parodie d’ordination, font de la retape publique dans les jardins publiques d’un des monuments historiques pontificaux les plus fameux de Rome.

Entre leur participation annoncée au pèlerinage des prêtres et cette manifestation publique autorisée, WOW fait tout pour être remarquée, sans, semble-t-il, qu’il y ait eu aucune plainte de la part du Saint-Siège pour leur ingérence dans les festivités du jubilé.

Que faut-il de plus pour semer une toujours plus grande confusion dans les esprits de fidèles déjà passablement déboussolés, et plus grave encore, déchristianisés par la révolution conciliaire ! Mais cet imbroglio correspond parfaitement aux paroles de Bergoglio qui en 2013, aux JMJ de Rio, avait exhorté les jeunes à « sortir dans les rues » et à « mettre la pagaille ».

Pour mettre la pagaille, François le révolutionnaire n’a pas besoin des jeunes, il le fait très bien avec l’aide d’officines permissives et subversives de l’acabit de cette WOW !

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Francesca de Villasmundo

http://www.doveventi.it/roma/apriamo-le-porte-del-dialogo-tavola-rotonda-aperta-al-pubblico/

http://www.thetablet.co.uk/news/5634/0/campaigners-for-women-s-ordination-have-unprecedented-meeting-with-vatican-representative#.V09d3_k49Ys.twitter

https://www.evensi.it/jubilee-for-women-priests-casa-internazionale-delle-donne/176918137

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