« Après deux journées de montage, puis de désinfection, l’élément militaire de réanimation est quasiment terminé à Mulhouse. Sa capacité sera de 30 lits de réanimation. Engagement exemplaire de nos militaires. »
Après deux journées de montage, puis de désinfection, l’élément militaire de réanimation est quasiment terminé à Mulhouse. Sa capacité sera de 30 lits de réanimation. Engagement exemplaire de nos militaires. @armeedeterre @santearmees @EtatMajorFR pic.twitter.com/VbjxuDSJmR
— Florence Parly (@florence_parly) March 23, 2020
Or, les cliniques privées demandent à être réquisitionnées. Il y a de nombreux lits encore vides dans les hôpitaux privés en Alsace et au Bade-Wurtemberg.
Le président de la Fédération de l’hospitalisation privée, Lamine Gharbi, président de la Fédération des cliniques et hôpitaux privés de France, avait d’ailleurs lancé un appel à l’État dimanche dernier. Les cliniques privées ne sont pas assez mises à contribution dans la lutte contre le coronavirus estime-t-il dans un entretien au Huffington Post. Quelques jours auparavant, il s’était déjà étonné, sur LCI, que six patients de Mulhouse aient été évacués en avion, ce mardi 17 mars, par l’armée de l’Air vers Marseille et Toulon alors même que 70 lits de réanimations sont mobilisables à Strasbourg, Metz et Nancy.
Si les cliniques privées sont mises à contribution, elles pourraient faire davantage, regrette Lamine Gharbi :
« Aujourd’hui, malheureusement, alors que les capacités publiques sont dépassées, les établissements privés restent sous-utilisés. […] Un grand nombre de nos lits qui ont été libérés restent vides. »
« Il y a de la place chez nous », dit-il en substance. Les cliniques privées sont dotées de 4 000 lits de réanimations qui peuvent accueillir des malades du Covid-19. 500 cliniques et 300 établissements de soins sont mobilisables tout de suite. Selon Gharbi, les cliniques ont déprogrammé 100 000 interventions chirurgicales, ce qui a permis de libérer 4 000 lits pour des patients atteints du Covid-19, tout en continuant à traiter les autres urgences.
Mais il semble que le gouvernement de Macron préfère faire de la santé-spectacle tout en affolant les Français.
Francesca de Villasmundo
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