« Organiser la venue d’imams étrangers en France est une hérésie », a dénoncé l’ancienne secrétaire d’État sous Sarkozy, Jeannette Bougrab. Les mosquées françaises s’apprêtent en effet à recevoir, avec la bénédiction du gouvernement Macron, 300 imams algériens et marocains pour prêcher le ramadan qui commence aujourd’hui jeudi 17 mai.
« Alors que le ramadan commence autour du 15 mai, entre 250 et 300 » d’entre eux sont donc attendus en France, « tous sous visa d’un mois », a précisé une source proche du dossier. Ces psalmodieurs-récitateurs s’ajoutent aux 300 « imams détachés » en permanence par la Turquie (150 environ), l’Algérie (120) et le Maroc (une trentaine).
Cet appel à l’aide coranique étrangère s’inscrit dans le processus macronien d’enracinement d’un islam de France qui devrait être moins lié aux influences des pays musulmans, et ce soi-disant pour mieux lutter contre « l’islamisation et la radicalisation » ! Chercher la contradiction…
L’État assure que ce détachement est encadré, un visa de 30 jours est fourni, le passé de ces imams décortiqué, et leur prêche contrôlé. Place Beauvau assure que le séjour de ces imams ne fera courir aucun risque à la France. Pourtant le temps du ramadan permet aux religieux musulmans, ayant souvent la casquette de conférenciers, de toucher un maximum de fidèles. Et de prêcher la loi coranique…
Francesca de Villasmundo
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