Le 1er décembre 2015, la présidente du Chili, Michelle Bachelet a officiellement autorisé l’élaboration de médicaments dérivés du cannabis aux entreprises pharmaceutiques afin de les vendre dans les laboratoires ou pharmacies. Donc, au Chili, le cannabis n’est plus dans la liste des drogues nocives.
Des milliers de personnes ont été détenues et persécutées lorsque la marihuana était dans cette liste des drogues nocives. Sa production méritait une peine qui pouvait aller jusqu’à 10 ans de prison ferme.
Selon le décret signé par Bachelet, « seul le ministère de santé publique pourra autoriser et maîtriser l’usage du cannabis, la résine du cannabis et les teintures du cannabis pour l’élaboration de produits pharmaceutiques à usage humain ».
Le décret spécifie que « Les produits pourront être offerts au public dans les pharmacies ou dans les laboratoires par prescription médicale retenue sous contrôle d’existence ».
Une nouvelle modification à la loi qui persécute les usagers récréatifs du cannabis aura lieu prochainement.
Le professeur et philosophe catholique Eduardo Quiroz a indiqué à Media Presse Info que cette politique des gouvernements d’Amérique Latine suit une ligne directrice très spécifique : « imiter la loi canadienne en légalisant l’usage et consommation libre du cannabis dans les pays latins ».
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