Canada – Des notes récemment dévoilées montrent que des membres du gouvernement ont demandé à l’état-major des forces armées canadiennes de se préparer à éventuellement intervenir dans les manifestations du Freedom Convoy à Ottawa.
Les révélations montrent que cet appel à l’armée s’est fait malgré les rapports de la Police provinciale de l’Ontario et des responsables du renseignement canadien déclarant que les manifestations du Freedom Convoy ne constituaient pas une menace sérieuse.
Le Freedom Convoy a vu des milliers de Canadiens se rassembler à Ottawa pour protester contre les mandats draconiens de la COVID. De nombreux manifestants ont été arrêtés et des centaines ont vu leurs comptes bancaires gelés après que Trudeau a promulgué la loi sur les urgences (EA) le 14 février pour les éliminer.
Trudeau a déclaré lors de son témoignage que l’utilisation de l’état d’urgence était nécessaire pour arrêter le Freedom Convoy.
Le témoignage de la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland devant la commission a montré qu’elle était d’accord avec l’appel d’un PDG de banque canadienne pour une éventuelle intervention militaire contre le Freedom Convoy.
Alors que Trudeau a finalement révoqué l’état d’urgence le 23 février, la capacité du gouvernement à ordonner aux banques de geler les comptes des citoyens sans ordonnance du tribunal a provoqué une immense réaction de la part des groupes de défense des droits civiques et d’autres.
Les audiences sur l’utilisation sans précédent de l’état d’urgence par Trudeau pour écraser le Freedom Convoy ont commencé le 13 octobre et se sont terminées le 25 novembre.
La Commission est maintenant chargée de publier un rapport au Parlement et au Sénat du Canada sur ses conclusions et recommandations au plus tard le 20 février 2023.
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