Belgique – Le gouvernement belge vit une grave crise à l’issue incertaine. La NVA, principal parti flamand de la coalition gouvernementale, refuse catégoriquement d’apporter son soutien au Pacte mondial pour les migrations. Mais le Premier ministre Charles Michel (libéral francophone), ami d’Emmanuel Macron, tient à tout prix à se rendre à Marrakech le 10 décembre pour y ratifier ce pacte au nom de la Belgique.
En l’absence d’un accord gouvernemental sur le sujet, le Premier ministre a donc fait appel au Parlement pour y trouver une majorité alternative en faveur de ce Pacte mondial des migrations, grâce notamment à l’appui des députés de gauche et d’extrême gauche, pourtant dans l’opposition.
Tous les observateurs politiques s’interrogent maintenant pour savoir si la NVA va quitter le gouvernement, ce qui semble pour l’instant peu probable.
La NVA cultive d’ailleurs une certaine ambigüité. Hier, sur les réseaux sociaux, le parti autonomiste flamand lançait une campagne contre le pacte mondial pour les migrations. Mais au bout de quelques heures, les différents visuels critiquant l’immigration invasive qui se trouverait renforcée par ce pacte ont tous été retirés, après avoir été comparés par les médias et les autres partis aux visuels du Vlaams Belang.
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