L’accusation est d’une particulière gravité, car si elle est avérée, elle serait la démonstration de l’implication directe du gouvernement français dans la menace islamique. L’accusation est portée par le maire de Nice, Christian Estrosi, qui n’hésite pas à affirmer que les autorité ont donné les ordres pour laisser « passer deux personnes fichées S sans aucun contrôle, et en toute impunité, dans un convoi de l’Arabie Saoudite ». En outre, il affirme également que des policiers outrés « s’en émeuvent beaucoup, l’ont fait savoir et en ont subi les conséquences ».

Le ministère de l’Intérieur a renvoyé pour toute réponse à la préfecture des Alpes-Maritimes ; cette dernière a tout nié.

Comme le remarque Alain Escada, président de Civitasassociation dont on apprend la présence sur la liste des cibles potentielles des terroristes, « les terroristes de l’Etat islamique prétendent lutter contre la France et son institution. Je m’étonne qu’aucune des cibles indiquées ne représente ni le gouvernement ni les lieux du pouvoir. »

Et pour cause

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