Afin de dénoncer les horreurs commises par l’État islamique, Marine Le Pen avait diffusé quelques images probantes de ces exactions en 2015. Depuis elle est poursuivie par la Justice. 

Ceci au nom d’une loi sensée protéger les mineurs de la diffusion d’images violentes. Mais derrière ce voile pudique cette loi empêche la population de connaître les dangers qu’impliquent l’entrée sans filtre mais en masse des immigrés en provenance des pays musulmans.

 

«Je n’irai pas, bien entendu, me soumettre à cette expertise psychiatrique»

La décision de soumettre l’ancienne candidate à la présidentielle à expertise a été prise par les magistrats dans le cadre d’une affaire remontant à 2015, dans laquelle Marine Le Pen a été mise en examen au mois de mars pour «diffusion d’images violentes». Il lui est reproché d’avoir posté sur les réseaux sociaux des photos d’exécutions d’otages par le groupe État islamique, notamment celle de l’américain James Foley.

Dans ses messages, Marine Le Pen s’adressait alors au journaliste Jean-Jacques Bourdin et à BFM-TV, qu’elle accusait d’avoir fait un «parallèle» entre son parti et le groupe terroriste. Le Figaro

«Avec les magistrats, il faut s’attendre à tout…» avait lâché la responsable du Rassemblement National (RN ex-FN)  aux journalistes lors de son déplacement ce mois-ci, à Châlons-en-Champagne. Elle était pourtant loin de se douter que le régime soviétique était bel et bien en train de prendre forme en France et que tel Soljenitsyne, dans le cadre de cette procédure judiciaire, les magistrats allaient lui imposer une expertise psychiatrique.

«Je croyais avoir eu droit à tout: eh bien non! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets, la justice me soumet à une expertise psychiatrique! Jusqu’où vont-ils aller?», s’est scandalisée Marine Le Pen en un twitt ce jeudi 20 septembre 2018, révélant en même temps l’ordonnance émanant du tribunal de grande instance de Nanterre.

«Je n’irai pas, bien entendu, me soumettre à cette expertise psychiatrique», a-t-elle affirmé devant des journalistes, à l’Assemblée nationale. «J’attends de voir comment les magistrats comptent m’y contraindre», a-t-elle ajouté.

« Psychiatrisation de la décision politique »

En dépit du harcèlement judiciaire auquel, elle, ses collaborateurs et son mouvement sont soumis depuis la campagne des présidentielles, le Rassemblement national serait quasiment à égalité avec le parti d’Emmanuel Macron dans les intentions de vote selon un sondage Odoxa-Le Figaro paru il y a quelques jours. La confiscation de la dotation publique du RN (part payée par chaque électeurs de l’ex-FN) par le Parquet National financier qui a empêché le RN de tenir son université d’été, ainsi que la constante propagande médiatique en sa défaveur n’auront donc pas été suffisants pour faire descendre aux enfers le parti détesté du Système.

Cette fois-ci, dans le cadre des élections européennes, suffrage direct à un seul tour, l’appel au Front républicain aura plus de difficultés à fonctionner contre les souverainistes identitaires, puisque ces élections sont également à la proportionnelle et d’autre part les alliés du RN au Parlement européen sont désormais aux affaires en Italie, et en Autriche notamment. La conjonction des identitaires en UE ( Pologne, Hongrie, Italie, Autriche, Suède, Allemagne etc), risque donc fort d’aboutir à une minorité de blocage au sein du Parlement européen, ce qui permettrait, sinon d’inverser la politique actuelle, -Immigration de remplacement, fin des nations, déchristianisation à marche forcée, etc.-, mais au moins de la bloquer.

La minorité de blocage est atteinte avec 92 voix ou avec une coalition de pays représentant plus de 38 % de la population totale de l’Union.

Ce serait un échec cuisant pour l’Oligarchie mondialiste qui cornaque l’UE et dont Emmanuel Macron se fait le champion dans l’Union. La concomitance de ce sondage avec cette menace n’est probablement pas l’effet du hasard. L’implication des Juges dans la campagne des présidentielles ayant donné entière satisfaction à M. Macron après que son principale adversaire, François Fillon, eut été éliminé et son autre adversaire, Marine Le Pen, eut été déconsidérée, il a eu le champ libre pour remporter les élections. Pourquoi n’espérerait-il pas le même résultat avec les Européennes ?

Jean Luc Mélenchon, lui-même malmené, selon ce même sondage, puisqu’il n’est crédité que de 12,5% d’opinions favorables (contre 21,5% à LREM et 21% au RN), s’est indigné de la méthode :

« Désaccord total avec la psychiatrisation de la décision politique. Madame Le Pen est politiquement responsable de ses actes politiques. Tous les moyens ne sont ni bons ni acceptables pour la combattre. Ce n’est pas avec des méthodes pareilles qu’on fera reculer l’extrême droite. » a-t-il déclaré sur twitter dés la nouvelle connue.

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Emilie Defresne

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