Vous les voyez dans les devantures du rayon « glaces » des supermarchés à côtés de spots de leurs rivaux de l’autre bout du pays, les Californiens de Haagen Dazs (à titre personnel, j’estime que ni l’une, ni l’autre ne valent les suisses de Mövenpick dans la catégorie des « glaces qui coûtent un bras »).
Les glaces Ben & Jerry qui nous viennent du Vermont et portent le nom de leurs fondateurs, Bennett Cohen et Jerry Garfield, sont les numéros un mondiaux de la crème glacée de luxe. En Grande-Bretagne, cette entreprise vient de se distinguer pour le pire en finançant les colons.
En effet, pour consolider sa clientèle de riches snobinards, B & J s’est lancé dans la sortie de trois saveurs végétaliennes et non laitières au Royaume-Uni et en Amérique : Brownie au fudge au chocolat, Chunky Monkey (bananes et noix) et Peanut Butter & Cookies (beurre de cacahouète et biscuit). Mais ce n’est pas tout. Une nouvelle saveur « normale » a été créée : Home Sweet Honeycomb, à base de miel et de chocolat. Or, si on en croit l’annonce publicitaire de cette multinationale :
« Le bon sentiment ne s’arrêtera pas là, puisque le produit de la nouvelle saveur ira à l’International Rescue Committee (IRC), un groupe qui soutient les réfugiés du monde entier qui aident les personnes déplacées par la guerre et la violence à commencer à reconstruire leur vie. L’emballage de la nouvelle saveur aura un message «Refugees Welcome», pour montrer que Ben & Jerry veulent aider ceux qui ont désespérément besoin de sainteté dans le cadre de leur campagne «Ensemble pour les réfugiés».
Les deux entreprises exhortent actuellement les gens à demander aux politiciens de soutenir la nouvelle législation soutenant les réfugiés en les envoyant par courrier électronique via leurs sites Web de campagne. La législation historique, appelée le cadre de réinstallation de l’Union, est actuellement en cours de discussion par les représentants de l’IRC. La législation de l’UE pourrait fournir des voies sûres et légales pour que les réfugiés puissent trouver la sécurité et reconstruire leur vie. Les deux entreprises veulent s’assurer que le cadre et les objectifs fixés pour que les pays européens réinstallent les réfugiés soient aussi efficaces que possible. Rebecca Baron, la directrice de campagne de Ben & Jerry’s au Royaume-Uni, a réitéré cette position en déclarant: «Il est temps de se rassembler pour les réfugiés». »
Notons que les fillettes martyres de Rotherham (sans négliger celles de Rochdale, d’Oxford et de Bristol), la plupart issues de familles blanches et misérables n’auront jamais le privilège de goûter une glace B & J. Pas un centime non plus pour les milliers de victimes des prétendus réfugiés. Plus un centime pour cette marque de la part des patriotes. Et attention, je tiens à prévenir que s’en prendre aux produits Ben & Jerry dans les supermarchés, par exemple les rendre impropre à la consommation, est un acte très laid dont il faut s’abstenir…
Hristo XIEP
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