Les clercs conciliaires, adeptes de l’humanitarisme bobo-chic, ne cesseront de surprendre l’âme honnête. En Italie, il en est un particulièrement chez qui dénote un goût prononcé pour les idéologies déconstructivistes des identités, Mgr Galantino.
Construire des ponts c’est son dada, qu’il partage avec El papa argentin, à qui il doit d’ailleurs sa double casquette prestigieuse, de Secrétaire général de la CEI (Conférence épiscopale italienne) et de président de l’Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA) au sein de la curie romaine. Des ponts il en maçonne, tant pour les migrants majoritairement musulmans que pour l’idole païenne la Pachamama, et il n’oublie pas non plus les adeptes de l’arc-en-ciel. Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, que chacun fasse ce qu’il veut, habite où il veut, adore qui il veut, love is love !
Quant aux murs il les déteste, comme son mentor François, d’autant plus s’ils sont dressés en défense des identités, ils sont vraiment « anti-dialogue ». Enfin, il a beau les détester, s’ils peuvent servir à faire barrage à Matteo Salvini, il aura bien un faible pour eux. Il aidera même à les lever.
Ainsi, interrogé par TV2000, la chaîne contrôlée par les évêques italiens, il met en garde contre tout dialogue avec la Ligue et son chef charismatique. Pour lui ce serait « remettre sur pieds des vieux collateralismi ( sponsorisation informelle d’un parti politique à travers la coopération ou différentes organisations). Moi je ne veux avoir rien à faire avec ça, parce que nous savons où les vieux collateralismi nous ont menés : nulle part. »
Les combats identitaires de la droite, c’est pas pour l’Église bergoglienne !
Francesca de Villasmundo
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