Coup de tonnerre : le Front National, en tant que personne morale, est mis en examen pour complicité et recel d’abus de confiance dans le cadre de l’enquête menée sur de présumés emplois fictifs d’assistants parlementaires européens.
« Cette mise en examen permettra au Front national de démontrer que pas un centime n’a été détourné« , s’est défendu le FN dans un communiqué.
Dix-sept eurodéputés ou ex-eurodéputés élus sur les listes Front national, dont la présidente du FN Marine Le Pen, sont visés par l’enquête, ouverte en 2015, qui porte sur au moins une quarantaine d’assistants.
Marinee Le Pen elle-même a été mise en examen le 30 juin pour abus de confiance et complicité d’abus de confiance.
L’enquête porte sur des salaires versés sur des fonds européens à des assistants d’élus FN au Parlement européen, qui pourraient avoir été affectés à d’autres tâches.
Le siège du parti à Nanterre, en banlieue parisienne, avait été perquisitionné en février 2016 et de nouveau en février 2017 dans le cadre de cette enquête.
L’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait communiqué en juillet 2016 un rapport d’enquête à la justice française. Le Parlement européen évalue le préjudice global à près de 5 millions d’euros.
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