Fin décembre 2016, un fait divers retenait l’attention à Bruxelles. Dans la commune de Saint-Josse, commune la plus multiculturelle des 19 communes bruxelloises, un enfant de six ans avait été maltraité d’une odieuse façon en cette période hivernale. Pour le punir, son beau-père avait laissé le petit garçon en pyjama sur un balcon pendant toute une nuit.

Les faits se sont déroulés au 22 rue de l’Alliance, à Saint-Josse, juste à côté… d’un local de l’Office Nationale de l’Enfance (ONE) et en face d’un commissariat de police. Mais dans l’obscurité de la nuit, personne n’a remarqué l’enfant grelotant.

Le beau-père et la maman de l’enfant sont inculpés de torture sur mineurs par ascendant ou personne ayant autorité.  L’enfant se trouverait toujours dans un état critique d’après l’avocate du beau-père. Sa sœur jumelle a aussi nécessité des soins.

L’auteur de cette scandaleuse maltraitance s’appelle Charles De Fotso, 21 ans, et n’est autre que le fils de Dorah Ilunga, ancienne échevine socialiste à Saint-Josse, toujours conseillère communale et naturellement très impliquée dans le milieu associatif antiraciste.

La conseillère communale socialiste Dorah Ilunga et le bourgmestre socialiste de Saint-Josse Emir Kir

Quant au père de Charles De Fotso, Nicolas De Fotso, divorcé de Dorah Ilunga, il est un candidat du CdH (parti démocrate-chrétien) bruxellois.

La famille a expliqué au journal Nieuwsblad au sujet de Charles De Fotso : « Depuis qu’il est membre d’une secte évangéliste, il fait des choses étranges. Mais nous ne savions pas que l’enfant était maltraité. »

Mais l’affaire ne s’arrête pas ici car au bout de quelques jours, on s’est rendu compte que les lieux où se sont déroulés les faits de maltraitance correspondent à l’adresse du domicile officiel de l’élue socialiste Dorah Ilunga.

Un endroit où elle ne réside pas réellement. Le conseiller d’opposition Thierry Balsat réclame purement et simplement la démission de celle qui est aujourd’hui conseillère communale. « La loi n’est pas respectée. Madame Ilunga n’habite pas à cette adresse mais chez sa mère, dans un logement social des HBM. Une élue qui triche doit donc démissionner et quitter son siège ainsi qu’abandonner tous ses autres mandats politiques. Je vais en faire officiellement la demande lors du prochain conseil communal« , a-t-il déclaré.

Le bourgmestre socialiste Emir Kir, de son côté, a ouvert une enquête. « J’ai chargé mon administration de faire la lumière et de m’établir un rapport. »

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