Assurément, en ces temps où sous prétexte de crise sanitaire les délais pour avorter sont rallongés dans bien des pays occidentaux dits ‘civilisés’, c’est une victoire inattendue de la culture de vie.

32 pays, dont les Etats-Unis et le Brésil, pour l’Europe, la Pologne, la Hongrie et la Bielorussie, et une majorité de pays africains, ont signé une déclaration commune promouvant la « famille traditionnelle », et s’opposant à l’avortement comme « droit de l’homme ».

« Il n’y a pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation des Etats de financer ou de faciliter l’avortement » peut-on lire dans cette « déclaration pour la santé de la femme et le renforcement de la famille », programmée pour être présentée à l’Assemblée mondiale de la santé qui se tient tous les ans à Genève. Elle a été dévoilée jeudi dernier 22 octobre par Alex Azar, le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux de l’administration Trump, à l’occasion d’une cérémonie virtuelle. « Certaines riches nations, et agences des Nations unies, affirment à tort que l’avortement est un droit universel humain », a-t-il notamment déclaré lors de cette cérémonie avant d’ajouter : « Nous affirmons que les gouvernements ont le droit souverain de créer leurs propres lois pour protéger les vies innocentes et écrire leurs règlements sur l’avortement. » 

Mike Pompeo, l’artisan de cette Déclaration du Consensus de Genève a de son côté affirmé :

« Sous la direction du président Trump, les États-Unis ont défendu la dignité de la vie humaine partout et toujours. Il l’a fait comme aucun autre président de l’histoire. Nous avons monté une défense sans précédent des enfants à naître à l’étranger ».

Les 32 pays entendent promouvoir « l’égalité des chances » pour les femmes en politique et dans la société. « Dans son essence même, la déclaration protège la santé des femmes… et réaffirme l’importance vitale de la famille en tant que fondement de la société », explique Mike Pompeo.

La déclaration condamne en revanche l’avortement, qui « ne devrait pas être promu comme une méthode de planification familiale » et ajoute que « l’enfant a besoin d’une protection et de soins spéciaux avant et après la naissance ». Le texte souligne également que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine », tandis qu’il n’existe « aucun droit international à l’avortement ». « Toute mesure ou changement lié à l’avortement dans le système de santé ne peut être déterminé qu’au niveau national ou local, conformément au processus législatif national », précise la déclaration. Le texte insiste également sur le « rôle de la famille comme base de la société », ajoutant que « les femmes jouent un rôle fondamental dans la famille » et qu’« un partenariat harmonieux entre les hommes et les femmes est fondamental pour leur bien-être et celui de leurs familles ».

« Nous défendons la place de la famille comme unité centrale de notre société, et réaffirmons notre devoir de protéger la vie, dès sa conception », a expliqué Ernesto Araujo, ministre des Affaires étrangères du Brésil.

Katalin Novak, ministre hongroise de la Famille, a fustigé une époque où les « valeurs traditionnelles de nos sociétés sont constamment attaquées », pendant que l’on donne aux femmes « de fausses obligations les poussant à être en compétition avec les hommes, et d’abandonner le privilège de devenir des mères ».

 

Francesca de Villasmundo

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