Martine Wonner, psychiatre et ex-député du Bas-Rhin, a été suspendue pour une durée d’un an par la chambre disciplinaire de l’ordre des Médecins à la suite de deux plaintes l’accusant de faire la promotion « d’informations erronées » sur le covid-19 et d’avoir diffusé des « protocoles de soins » contre le virus avec de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine, produits jugés « sans fondement scientifique » par l’ordre des Médecins.
Le plus étonnant est que Martine Wonner été sanctionnée par une juridiction professionnelle pour des déclarations faites en tant que parlementaire. .« Au nom de quels critères les libertés d’opinion et d’expression sont-elles à ce point brutalement annihilées ? Le ministre de la Santé m’avait menacée et prévenue qu’il me réservait un sort particulier. Jusqu’il y a peu cela portait le nom de CRIME de FORFAITURE, aujourd’hui nous y sommes. », commente Martine Wonner
Martine Wonner a annoncé faire appel. « Cette décision est totalement scandaleuse. Je suis extrêmement et profondément inquiète quant à la liberté d’opinion et la liberté d’expression dans notre pays. Je savais que ce serait une décision politique. La justice ordinale avait-elle légitimité à me convoquer ? Toute la question est là. En tout cas, ça me donne toute l’énergie nécessaire pour continuer à me battre sur le plan politique. »
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