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Le diocèse de Tours et Mgr Aubertin en mode islamofolie : « cette miséricorde, que l’islam relie à la paix et la fraternité » !!!

dialogue_interreligieux_tours_01_2016Délire inter-religieux le 17 janvier 2016 dans la basilique Saint-Martin à Tours. Dans le chœur on trouve Mgr Aubertin, l’évêque dhimmi du diocèse et pitoyable successeur de Saint Martin, mais également un imâm, des pasteurs, des représentants de communautés bouddhistes et musulmanes etc…et puis nous précise le diocèse, de nombreux « croyants » !

Entre autre gaminerie cul-cul-nian-nian, des bougies formant le mot « paix » sont disposées devant l’autel… Voici le déroulement de ce sacrilège tel qu’il est rapporté sur le site du diocèse :

Le père Xavier Gué, recteur de la basilique Saint-Martin, accueille et rappelle le geste de saint Martin qui « de son glaive qui était une arme pour tuer l’adversaire, fit un instrument de partage ». La paix, dit-il, est la fraternité vécue et la solidarité en actes.

Les voix des différents représentants des communautés religieuses se succèdent, suivies de temps musicaux, qui nous invitent à l’intériorisation et à la prière. Après le prophète Michée et saint Paul (dans la lettre aux Colossiens) proposés par l’Eglise Anglicane, qui nous rappelle : « Toute pensée de vérité et de paix procède de Toi », a retenti la Fatiha (ouverture du Coran), psalmodiée par un imâm. Avec la communauté bouddhiste, nous méditons également sur la paix, état de pleine lucidité, dans lequel « nous cultivons et associons compassion et sagesse ». La communauté musulmane nous invite, quant à elle, à une méditation sur l’essence de l’islam – « Se donner, s’en remettre pleinement à Dieu dans la paix de cœur » – et la dimension de la paix au cœur de l’islam : « Nous devrions tellement le répéter : le message de l’islam, c’est ce message d’amour. Essentiellement, fondamentalement, intimement. C’est ce à quoi doit nous encourager notre fraternité, c’est-à-dire rappeler à autrui la patience et la miséricorde ». Le pasteur Marc Van Ejden nous invite, pour sa part, à la compassion pour l’autre créé à l’image de son créateur, et à « ouvrir le cœur pour l’autre » ; « l’amour, la charité, la compassion, et la bonté sont nos armes pour faire face à la haine, l’indifférence… ». Le président de la communauté juive nous partage la souffrance de la communauté et comment la mauvaise parole « alchonarah » doit être combattue. Sa conclusion nous convoque à nous mettre en route : « Le vivre-ensemble harmonieux ne tombe pas du ciel comme la manne dans le Sinaï… il doit devenir notre combat de tous les jours ».

Avec l’invitation d’une représentante bouddhiste à un temps de silence, nous entrons plus avant dans le recueillement, la prière. La pasteure de l’Eglise Protestante Unie nous propose un beau texte : « Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte… souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence… » Elle nous invite à garder dans notre cœur le rassemblement de ce soir qui sera une ressource en nous. Ce moment constitue, dit-elle, un saut en humanité.

Cette miséricorde, que l’islam relie à la paix et la fraternité, Mgr Aubertin nous en a parlé longuement, se mettant en quelque sorte dans les pas du pape François qui a inauguré, pour  l’Eglise Catholique, l’Année de la Miséricorde. Il nous invite à demander la paix avec les mots de saint François d’Assise : « Seigneur, faites de moi un instrument de votre Paix !… Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière. Là où il y a la tristesse, que je mette la joie… ».

Enfin, le frère Jean-François Bour, dominicain, membre du service diocésain pour le dialogue interreligieux, nous invite en conclusion, à nous soutenir les uns les autres et à nous porter dans la prière, à développer inlassablement la volonté de vivre avec nos frères en humanité dans un dialogue bienveillant et sincère.

Relativisme total, absence totale d’apostolicité. Dans le diocèse de Saint Martin, à l’instar de l’Eglise conciliaire et de l’exemple donné à Assise par le pape Jean-Paul II, désormais on ne convertit plus, on « dialogue ».

Le pape Pie XI dénonçait 6 janvier 1928 dans sa lettre encyclique Mortalium animos ce type de rencontre :

Les peuples, en effet, ne jouissent pas encore pleinement des bienfaits de la paix ; et même, çà et là, de vieilles et de nouvelles discordes provoquent l’éruption de séditions et de guerres civiles. Par ailleurs, la plupart, assurément, des controverses qui touchent à la tranquillité et à la prospérité des peuples ne peuvent d’aucune manière recevoir de solution sans l’action concertée et les efforts des chefs des Etats et de ceux qui en gèrent et poursuivent les intérêts. On comprend donc aisément, et cela d’autant mieux que plus personne ne refuse d’admettre l’unité du genre humain, pourquoi la plupart des hommes désirent voir, au nom de cette fraternité universelle, les divers peuples s’unir entre eux par des liens chaque jour plus étroits.

C’est un résultat semblable que d’aucuns s’efforcent d’obtenir dans les choses qui regardent l’ordre de la Loi nouvelle, apportée par le Christ Notre Seigneur. Convaincus qu’il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l’espoir qu’il serait possible d’amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences, religieuses, à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C’est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, fréquentés par un nombre appréciable d’auditeurs, et, à leurs discussions, ils invitent tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, et même ceux qui, par malheur, se sont séparés du Christ ou qui, avec âpreté et obstination, nient la divinité de sa nature et de sa mission.

De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu’elles s’appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s’égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient, et ils versent par étapes dans le naturalisme et l’athéisme. La conclusion est claire : se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c’est s’éloigner complètement de la religion divinement révélée.

Quand les chrétiens d’Orient versent leur sang en martyr persécuté par l’Islam, le successeur de Saint Martin n’a rien d’autre à dire hormis « cette miséricorde, que l’islam relie à la paix et la fraternité ».

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