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Le diocèse de Saint-Gall toujours en pointe pour faire avancer la révolution

Connu pour avoir abrité la fameuse Mafia de Saint-Gall, groupe informel de cardinaux et d’évêques progressistes actif entre 1996 et l’élection du pape François en 2013, le diocèse du même nom fait à nouveau la Une du quotidien suisse cath-info via les déclarations, dans la veine évolutionniste de la révolution conciliaire, tant féministes qu’arc-en-ciel de son évêque.

« Le diocèse de Saint-Gall a rendu public, le 11 février 2022 à Wil (SG), les résultats de la première phase du processus synodal. L’évêque Markus Büchel commente les interrogations des fidèles sur les craintes d’un schisme, l’intégration des LGBTQI+ ou encore l’accès à la prêtrise pour les femmes » lit-on dans l’article.

A ces questions qui reviennent régulièrement hantées les esprits conciliaires voués à s’aligner sur la marche progressiste du monde, Mgr Büchel n’a pas hésité à répondre de manière à plaire à la frange la plus transgressive de l’Eglise conciliaire : « Dans le diocèse de Saint-Gall, nous avons poussé l’intégration des femmes aussi loin que possible. Mais elles ne peuvent pas encore être ordonnées. La question des ministères doit être considérée dans un cadre plus large. C’est vrai : je ne peux pas ordonner des femmes prêtres. Mais je ne peux pas non plus ordonner des hommes pour le moment, car les hommes ne veulent plus devenir prêtres, à cause de l’obligation du célibat. (…) Je connais beaucoup de femmes que je peux imaginer devenir prêtres. »

Plus consternant est son affirmation qu’il n’a jamais caché sa position en ce domaine à Rome du temps de Benoit XVI, preuve supplémentaire que ce pontificat ne fut pas un temps de renouveau de la Tradition comme certains voudraient le croire : « Je l’ai déjà dit une fois dans une interview après ma nomination en tant qu’évêque. J’ai affirmé clairement que c’était une question dont nous pouvions débattre, que cela ne devait pas être un tabou. J’en ai également discuté avec le pape Benoît XVI. Il voulait me rencontrer après mon ordination épiscopale. Nous nous sommes rencontrés à Castel Candolfo – et il m’a parlé de l’interview. J’ai été surpris qu’il soit au courant (rires). Il ne s’agissait toutefois pas d’une réprobation, mais d’un échange fraternel. »

Et de conclure sur cette question : « Entre-temps, davantage de voix, plus ouvertes, se sont manifestées. Nous sommes sur la bonne voie, mais le temps n’est pas encore venu. »

Quant aux personnes aux mœurs déviantes, Mgr Büchel se positionne habillement en leur faveur : s’il reconnait ne pas avoir eu besoin d‘affirmer publiquement que « les employés de l’Eglise ne pouvaient plus être licenciés pour des raisons d’orientation sexuelle » à la différence de son confrère Mgr Franz Jung, évêque de Würzburg (Allemagne), qui a récemment publié une déclaration allant en ce sens, il souligne de manière cependant que « cela fait des années que nous avançons raisonnablement dans ce domaine, dans le diocèse de Saint-Gall, et que nous trouvons une place dans l’Église pour toutes les personnes dans une situation de vie responsable ».

Le diocèse de Saint Gall ne démérite pas de la Mafia à laquelle il a donné son nom !

Francesca de Villasmundo

  

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