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Le Dieu de Tolkien (Jean Chausse)

Jean Chausse est le commissaire de l’exposition « Aubusson tisse Tolkien » qui se tient aux Bernardins. Il a participé à des colloques, notamment à Oxford, et publié plusieurs articles en anglais et en français sur l’œuvre de Tolkien dans des ouvrages et revues spécialisés.

Le Seigneur des anneaux de Tolkien serait, juste après Le petit prince de Saint-Exupéry, l’œuvre de fiction la plus lue dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale. Depuis la sortie des adaptations cinématographiques, la Terre du Milieu est devenue un véritable phénomène de société et la nature religieuse de l’inspiration de Tolkien est une question de plus en plus posée.

Un catholique traditionaliste

Nous savons que Tolkien était un catholique pratiquant, vouait une dévotion particulière à la Vierge Marie et se confessait fréquemment. Son père spirituel fut le père Francis Morgan, secrétaire du cardinal Newman. Nous savons aussi que Tolkien était attaché à la forme traditionnelle de la liturgie et réprouvait la réforme liturgique du concile Vatican II.

Contacté par une journaliste qui souhaitait obtenir des informations sur sa vie privée dans le but d’écrire un article sur lui, Tolkien avait poliment mais fermement refusé. Mais il avait tenu à préciser : « Il y a tout de même quelques éléments purement factuels qui sont vraiment significatifs (…), le plus important est que je suis chrétien (ce qui peut être déduit de mes récits) et plus précisément catholique. »

L’influence de la Foi

Cet ouvrage tente donc de montrer comment, sans qu’elle soit une simple allégorie biblique, l’œuvre de J.R.R. Tolkien aborde bien des questions spirituelles fondamentales. Car Tolkien le croyant, tout mythographe qu’il était, voulait que ses histoires inventées restent compatibles avec l’enseignement catholique. Son univers pose des questions sur la nature humaine, sur la pratique des vices et des vertus. Sa croyance en des anges interagissant avec les enfants de Dieu dans le monde réel est un concept absolument central, quasiment fondateur de tout l’univers fictionnel de Tolkien, nous explique Jean Chausse. A son ami George Sayer, Tolkien avait été jusqu’à dire qu’il attribuait tout ce qu’il y avait de beau dans ses livres à l’influence de Notre Dame et que celle-ci avait exercé une influence prépondérante dans sa vie.

Ex Libris

Le Dieu de Tolkien, Jean Chausse, éditions Première Partie, 160 pages, 18 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

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