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Le dialogue interreligieux, nécessité bergoglienne pour défendre la Maison commune

Fin des vacances. Fin de la période estivale qui avait mis une petite sourdine, bienvenue, aux discours bergogliens, aux antipodes trop souvent de la saine doctrine catholique. Le pape François était en vacances et nous-aussi !

Pour inaugurer la rentrée, le pape François attaque en force avec deux de ses dadas préférés! Le dialogue interreligieux et la sauvegarde de la « Maison commune »… Il acclimate la liberté religieuse à sa vision écolo, ou sa vision écolo à la liberté religieuse !

Il est intervenu hier jeudi 8 septembre devant les participants du premier symposium autour du thème « l’Amérique en dialogue », organisé conjointement, à Rome, par l’Organisation des États Américains (OEA) et l’Institut pour le Dialogue interreligieux de Buenos Aires, avec la collaboration du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux. « L’objectif de cette rencontre, articulée autour de l’encyclique Laudato Si’, est de construire un institut de dialogue qui puisse rayonner sur l’ensemble de l’Amérique », révèle News Va, le site de communication du Vatican.

Ce symposium, qui a réuni à Rome, cette semaine, les responsables des différentes religions, venus des divers nations d’Amérique du Sud, a pris comme point de départ de leur débats,- mais y-a-t-il vraiment débat lorsque tous les participants communient à la même pensée unique écolo-religieuse-bergoglienne-, l’encyclique du pape Laudato Si et son lietmotiv : « Aimer, respecter et sauvegarder notre maison commune« .

Comment ? Telle est la question à laquelle a répondu longuement le père de cette expression, le pape François, qui est devenu, et cela laisse songeur et interrogateur en ces temps d’apostasie collective des nations, une autorité morale reconnue mondialement et écoutée benoîtement par les leaders de toutes les autres religions ! Si c’était pour défendre la religion catholique comme la seule vraie et le Christ comme le seul Rédempteur du monde et la seule solution aux maux de la planète, nous pourrions nous en réjouir. Mais las ! les vacances peuvent bien marquer un arrêt dans les divagations conciliaires, elles reviennent au galop dès que la fin de la sieste est sifflée.

Dans son allocution, François s’est longuement exprimé pour défendre résolument le dialogue interreligieux, en faire la promotion comme solution miracle aux « plaies » du monde. Il a notamment insisté sur l’importance d’une lutte commune des croyants et des personnes de bonne volonté pour sauver la Maison commune :

« les religions tiennent un rôle très important dans cette tâche de promouvoir le soin et le respect de l’environnement. La foi en Dieu nous porte à le reconnaître dans sa création, qui est le fruit de son amour envers nous, et nous appelle à protéger la nature. »

Protéger la nature, c’est défendre aussi « l’humain », et donc, a-t-il précisé, avec un raccourcis intellectuel saisissant, il faut défendre la liberté religieuse :

« L’homme et la femme de foi sont appelés à défendre la vie dans toutes ses étapes, l’intégrité physique et les libertés fondamentales, comme la liberté de conscience, de pensée, d’expression et de religion ».

« Nos traditions religieuses sont une source nécessaires d’inspiration pour promouvoir une culture de la rencontre. Une coopération interreligieuse est fondamentale, basée sur la promotion d’un dialogue sincère et respectueux. Si le respect mutuel n’existe pas, il n’existera pas de dialogue interreligieux qui est la base pour pouvoir cheminer ensemble et affronter les défis »

a poursuivi Jorge Maria Bergoglio qui a rappelé que quand il était enfant, à Buenos Aires, les prêtres étaient hostiles aux protestants, un temps « grâce à Dieu » dépassé s’est-il exclamé.

« Grâce à Dieu », vraiment ? Ou grâce au diable ? Dieu, le monde, les âmes , sont-ils vraiment les gagnants de ce relativisme, de cet indifférentisme, de cet égalitarisme religieux, fruits modernistes du dialogue interreligieux ? Ou le grand gagnant n’est-il pas plutôt le diable qui a trouvé, avec la liberté religieuse et l’union contre-nature de la Vraie religion avec des fausses religions, une arme fatale pour crucifier, à nouveau, la Vérité, le Christ, et enterrer sous les décombres conciliaires la foi catholique ?

Mais François est mu, non par la propagation dans le monde de la foi en Jésus-Christ qui donne un sens aux « plaies » des hommes dans cette « vallée de larmes » et qui sauve, mais par le rêve de créer un monde nouveau, une humanité régénérée… grâce au dialogue interreligieux. Il rêve, pour pacifier le monde, à l’union globale des religions, des races, des ethnies, des peuples, des cultures, à un monde qui a pour pierre angulaire les Droits de l’Homme… C’est le rêve solidaire des humanistes conciliaires, le rêve pacifiste des rencontres d’Assise, le rêve anthropocentrique bergoglien. C’est, sous des apparences vertueuses et pseudo-chrétiennes, le remake du rêve fraternel babylonien, du rêve égalitaire des « Lumières », du rêve libertaire des loges occultes :

«Le monde nous observe constamment, nous les croyants, pour vérifier quelle est notre attitude devant la maison commune et devant les droits humains, de plus il nous demande que nous collaborions entre nous et avec les hommes et femmes de bonne volonté qui ne professent aucune religion, pour que nous donnions des réponses effectives à tant de plaies de notre monde, comme la guerre et la faim, la misère qui afflige des millions de personnes, la crise environnementale, la violence, la corruption et la dégradation morale, la crise de la famille, de l’économie, et surtout le manque d’espérance. Le monde d’aujourd’hui souffre et nécessite notre aide, il est en train de nous le demander.»

Il préconise, encore et toujours, ce pape conciliaire, conscience mondiale d’un monde en décomposition, que les religions s’unissent face aux « actions abominables » de ceux qui utilisent la religion pour semer la peur et la violence. Son Jubilé de la Miséricorde est selon lui une « belle opportunité » pour une meilleure compréhension entre croyants. Autre raison, s’il en était encore besoin, pour tous ceux qui refusent ce dialogue interreligieux mortifère de participer à ce Jubilé.

«Chaque rencontre avec l’autre est une petite semence qui se dépose, et si elle est arrosée avec un traitement assidu et respectueux, basé sur la vérité, un arbre touffu croîtra avec une multitude de fruits où tous pourront s’alimenter, sans exclusion, et tous feront partie d’un projet commun, en unissant les propres force et les propres aspirations. »

« Que ce serait beau de laisser un monde plus beau que comme nous l’avons trouvé »

conclut-il, sans nommer Jésus une seule fois mais tout à son rêve d’un meilleur des mondes  !

Au secours… A-t-il oublié, le pontife romain qui se doit de confirmer ses frères dans la foi, de propager et de défendre la Vérité, ce qu’il ne fait pas, la parabole sur « la pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs » (Math 21, 33-43.45-46) ?

Seul le Christ est la pierre angulaire sur laquelle il est possible de bâtir un monde de paix, de justice et d’amour. Louis Veuillot, le grand écrivain anti-libéral, écrivait :

« Quand l’insolence de l’homme a obstinément rejeté Dieu, Dieu lui dit enfin : Que ta volonté soit faite, et le dernier fléau est lâché ! Ce n’est pas la peste, ce n’est pas la mort, c’est l’homme. Lorsque l’homme est livré à l’homme, alors on peut dire qu’il connaît la colère de Dieu. »

Le pire des châtiment pour la « Maison commune », c’est l’absence de Jésus-Christ, Prince de la Paix !

Francesca de Villasmundo

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