Site icon medias-presse.info

Le curé de groupe pop « Glorious » se marie !

Il a chanté la « gloire » d’un Dieu humaniste dans son groupe de « pop louange » Glorious. Maintenant il va chanter la louange de sa belle au sein d’un mariage  civil !

C’est l’histoire banal d’un curé moderniste mondain et charmeur qui pense être inspiré dans toutes ses actions par un Saint-Esprit qu’il confond avec Dark Vador, le côté obscur de la force.

Dans une lettre publiée sur internet datée du 19 décembre 2017, le prêtre emblématique David Gréa, a révélé sa liaison avec une femme « avec laquelle je pense que Dieu m’appelle à vivre » écrit-il. En un mot, ne me condamnez pas, c’est Dieu qui me guide, je le sais, je vous le dis, croyez-moi…

Que Dieu aille contre ses propres commandements révélés à son Église, son propre Corps, n’a pas d’importance. Le Dieu des modernos est changeant comme le temps, soumis aux passions humaines, il bénit tout ceux qui se laissent aller à l’amour… Au nom de l’amour humain et charnel tout est permis, rien n’est condamnable, tout est justifiable. Telle est la nouvelle théologie d’une certaine Église conciliaire, bergoglienne, rock, fun, jeune, moderne, faisant table rase d’un soi-disant passé de fermeture, de rigidité, de règles morales à respecter… C’est l’amour charnel et naturel qui rend libre, qu’on se le dise…

David Gréa, c’est le prototype du curé progressiste qui veut changer les règles de l’Église sur le célibat ecclésiastique en se cachant derrière une prétendue volonté divine qui l’appelle conjointement au sacerdoce et au mariage. C’est le porte-parole éclairé du Dieu bergoglien qui fait miséricorde et laisse l’homme, juste par nature évidemment, dans son péché qui n’en est pas un d’ailleurs.

David Gréa a aussi exprimé, dans sa lettre, sa tristesse de devoir quitter ses paroissiens, le cardinal Barbarin lui ayant demandé « de prendre, dès à présent, un temps de discernement et de recul »  :

« C’est une tristesse pour moi de ne pas pouvoir terminer l’année avec vous et j’imagine que vous la partagez ».

Séance lacrymale pour Monsieur le Curé et ses paroissiens séparés brutalement l’un des autres ! La sanction est amère pour ce respectable Gréa du groupe de pop louange Glorious qui faisait se trémousser les jeunes de la paroisse Sainte Blandine de Lyon au son de ses accords électriques.

Mais il a eu son petit réconfort grâce au pape François qu’il a rencontré pour lui faire part de cette nouvelle volonté de Dieu sur lui :

« J’ai souhaité être en vérité avec l’Église en disant ma joie d’être prêtre et mon désir de me marier ». François écrit-il  «m’a écouté avec bienveillance et a honoré ma démarche d’intégrité. »

D’intégrité ? Trahir son vœux de chasteté et sa volonté de se marier, venir en parler au pape comme d’un bienfait, serait donc un acte intègre pour El pape argentin. Si ces propos bergogliens qui témoignent d’un relativisme moral qui frise même l’approbation de l’amour libre sont véridiques, les partisans de l’abolition du célibat ecclésiastique auraient avec Jorge Maria Bergoglio un allié conséquent qui se dévoile fort à propos en leur faveur.

Par ailleurs, les tenants de l’accès à la communion pour les divorcés remariés civilement, proposition contenue dans Amoris laetitia, gagnent eux-aussi une bataille grâce à cette affaire lyonnaise. En effet comment condamner un homme marié qui part avec un nouvel amour pour fonder une nouvelle famille ? Comme le curé Gréa, c’est Dieu qui l’inspire, il obéit à la volonté de Dieu, pourra-t-il dorénavant prétendre. Or si ce dernier est intègre selon le pape François, l’homme adultère l’est tout autant. S’il est intègre, il peut alors communier… Et ainsi avance la révolution amorale et immorale dans l’Église bergoglienne.

« Glorious » pour la louange de l’homme !

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile