Quand le navire est arrivé hier à Malte avec ses 230 clandestins, après avoir été bloquée par le gouvernement italien, certains manifestants ont applaudi et l‘équipage à bord a entonné :
« Nous sommes tous anti-fascistes ».
Après les opérations de débarquement, le capitaine du Lifeline, Carl Peter Reisch, a été emmené au commissariat pour être interrogé. Il pourrait être arrêté par les autorités maltaises. En effet, le bateau qui bat pavillon hollandais n’est pas, selon les Pays-bas, inscrit dans les registres comme les normes le demandent.
Le commandant Reisch est accusé également par l’Italie et Malte d’avoir désobéi aux ordres de la préfecture maritime italienne, en recueillant les migrants à l’intérieur des eaux libyennes et en refusant de les rendre aux gardes-côtes libyens.
Francesca de Villasmundo
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