Le Covidisme a réduit de 36 % le nombre de fidèles qui viennent à l'Église aux Pays-Bas - medias-presse.info

L’hebdomadaire catholique néerlandais Katholiek Nieuwsblad a réalisé une enquête pour mesurer l’impact que le Covid-19 a eu sur le niveau de pratique religieuse des catholiques conciliaires aux Pays-Bas ainsi que sur le nombre de bénévoles servant dans l’Église de ce pays européen.

La baisse de la fréquentation des églises par rapport aux niveaux pré-Covid, déjà prédite par beaucoup, peut maintenant être confirmée. Entre 2019 et 2022, il y a eu une baisse allant jusqu’à 36% de la fréquentation des églises le week-end aux Pays-Bas.

« Si vous calculez cela, vous arrivez à une diminution moyenne d’environ 14% par an, alors que dans les années précédant la pandémie, la diminution était d’environ 6% », a déclaré Joris Kregting de l’institut de recherche Kaski à Katholiek Nieuwsblad.

Mais il y a un autre effet, moins attendu : le nombre de bénévoles de l’église a également chuté de façon spectaculaire. Au cours de la première année de COVID, ce nombre a chuté de 10 %, alors que les années précédentes, la baisse était de 3 à 4 % par an.

« Avec les paroissiens, les perturbations causées par la COVID peuvent être passagères ; avec des volontaires , le décrochage est plus susceptible d’être permanent « , a noté Kregting. Et cela arrive à un moment où les paroisses à travers le pays ont plus de mal à trouver de nouveaux bénévoles, a-t-il ajouté.

Katholiek Nieuwsblad s’est non seulement entretenu avec des spécialistes et des professionnels travaillant dans le ministère paroissial, mais a également mené une enquête en ligne auprès de paroissiens catholiques aux Pays-Bas sur leur expérience des effets du Covid dans leur pratique religieuse.

78,8% ont déclaré qu’ils continuaient eux-mêmes à aller à l’église aussi fréquemment qu’avant le Covid, mais l’enquête a probablement été complétée principalement par des paroissiens actifs et ne prétend donc pas être représentative de l’ensemble de la communauté catholique.

La diminution de la communion dans le bouche chez les catholiques conciliaires est également un effet constaté de trois ans de propagande anxiogène.

Cela pourrait être le signe d’une polarisation qui s’est également produite au sein de la communauté catholique aux Pays-Bas, et qui est également perceptible dans les réponses de nombreux répondants.

« Cette folie n’a fait que créer un fossé encore plus grand entre les gens », a écrit un participant à l’enquête. Un autre s’est plaint des réactions « inhumaines et antichrétiennes » envers les croyants qui ne voulaient pas se faire vacciner .

Etrangement, l’enquête ne pointe pas la fermeture des églises en temps de confinement comme l’une des causes majeures de cette désaffection constatée. Or, les mauvaises habitudes de suivre la messe devant un écran et le relativisme qui en découle sont évidemment responsables d’un abandon de la pratique religieuse de certains catholiques.

Plusieurs paroissiens évoquent par contre une plus grande dévotion personnelle et une attention plus importante aux sacrements depuis la fin des confinements.  » La première fois que je me suis retrouvé avec des gens dans la même église, en disant à haute voix le Notre Père, le Gloria et le Credo, ça m’a fait une profonde impression « , a écrit un répondant.

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