Rome a décidé d’interdire la célébration de la messe traditionnelle au pèlerinage de Chartres.
Fin septembre 2024, dans notre article Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) : une visite apostolique des « Commissaires politiques » du Vatican annoncée pour très bientôt, nous nous interrogions sur le sort qui serait réservé aux « saint-pierristes » en pleine communion avec François…
Avant même les résultats de la visite apostolique des « Commissaires politiques » du Vatican – qui n’a pas encore eu lieu – , La Croix, journal ex-catholique, nous apprend que Rome a décidé de ne plus accepter que la messe saint Pie V soit célébrée dans les cathédrales françaises à compter de la Pentecôte 2025 :
« Le dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements estime que ce rassemblement annuel soulève des questions de conformité avec les règles en vigueur sur la messe en rite ancien. Et songerait bel et bien à interdire certaines célébrations. »
Malgré les précautions d’usage – l’emploi du conditionnel – nous comprenons bien que la « messe est dite » : Roma locuta, causa finita [ » Rome a parlé, la cause est entendue « ] !
D’ailleurs, la confirmation est vite venue avec la déclaration du cardinal Arthur Roche, auteur des textes restreignant la célébration de la messe traditionnelle, qui estime que les organisateurs de Notre-Dame de Chrétienté ne respecteraient pas les normes :
« La messe de clôture dans la cathédrale de Chartres est une zone de non-droit. La question de l’interdiction de cette messe semble envisagée. »
Du côté de la FSSP, Jean de Tauriers, président de Notre-Dame de chrétienté s’est tourné vers l’évêque de Chartres, Mgr Philippe Christory, qui renvoie courageusement vers Rome :
« Si quelqu’un doit décider de quelque chose, c’est le pape » (sic !).
Ainsi malgré toutes les marques de soumission et les silences assourdissants sur les dérives papales, les nouveaux dhimmis de la Tradition sont traités comme des pestiférés et renvoyés à leurs chères études.
Que chacun se souvienne en ces temps difficiles de cet aphorisme de Sir Winston Churchill :
« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. »
Christian LASSALE
Source : Les messes en latin du pèlerinage de Chartres sous surveillance du Vatican
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