Rien en semblait pouvoir arrêter la crise migratoire déclenchée par la Turquie aux frontières de la Grèce et de la Bulgarie. Rien en semblait faire entendre raison au président turc qui veut être sultan, Receypt Erdogan.
Rien… sauf le coronavirus. Ce minuscule organisme, invisible à l’œil nu, aura eu la peau de la pression exercée sur l’Europe par Erdogan, expert ès-maître-chanteur pour faire plier l’Union Européenne à ses desiderata. La Turquie, pour se protéger contre l’épidémie du Covid-19, a annoncé le 18 mars dernier, la fermeture de ses frontières terrestres avec la Grèce et la Bulgarie dans le cadre de mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus.
Les points de passages avec ces deux pays seront fermés aux voyageurs à partir de mercredi à minuit a décrété le ministère de l’Intérieur turc. Plusieurs milliers de migrants sont massés à la frontière de la Grèce, qui résiste vaillamment à l’invasion, depuis le mois dernier pour essayer de gagner l’Europe. Et vont y rester.
Francesca de Villasmundo
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Si seulement tous les muzs pouvaient en crver!
Le virus…
C’est juste un prétexte pour sortir du potopot qu’il a créé (inutilement) sans perdre la face.
Echec à Idlib. Echec sur la frontière grecque. M. Erdogan est en échec sur ces deux fronts.
Encore faudra-t-il y achever le travail. Et ensuite…
Restera à expulser ou liquider ses sbires de Libye.
Restera à expulser ou liquider ses troupes et ses colons du nord de Chypre.