Il aura fallu attendre l’avènement des les élites bien-pensantes et humanitaristes de notre XXIe siècle commençant, dominateur, sûr de lui, méprisant avec les siècles passés, parangon de civilité vicieuse et de puritanisme hypocrite, post-nihiliste et révolutionnaire en mode arc-en-ciel, déchristianisé et matérialiste, pour que les morts, que même les peuples les plus barbares et les sociétés les plus primitives ne privaient pas de rites funéraires et d‘un culte mémoriel, deviennent un basique engrais pour les tomates et les salades.
Un projet de loi californien vise à légaliser le compostage humain comme une option respectueuse du climat. Washington DC est le premier État à autoriser le compostage humain, mais d’autres États envisagent de mettre en œuvre des lois similaires.
Ce qui ressemblait à de la science-fiction jusqu’à il y a quelque temps, devient réalité pour la plus grande joie des ayatollahs du climat qui se soucient de la nature d’une manière incommensurable, et méprise l’homme, de sa conception à sa sépulture.
À cet égard, Washington DC sera le premier État à autoriser le compostage humain, mais d’autres États prenant en considération les propositions de lois relatives à ce sujet. L’année dernière, le gouverneur démocrate Jay Inslee a signé une loi qui autoriserait le compostage humain dans la capitale américaine, et qui entrera en vigueur le 1er mai.
Il y a quelques jours, le représentant de l’ Assemblée de la Californie, Cristina Garcia a déposé un projet de loi similaire et espère que la Californie légalisera la pratique. « Je voudrais être un arbre un jour » a déclaré au Los Angeles Times celle qui a présenté le projet de loi 2529 sur le compostage humain.
« Je pense qu’il s’agit de donner aux gens une autre option. »
Le compostage humain est un processus de décomposition du corps dans le sol, qui peut être ensuite donné à la famille du défunt à la fin du traitement ou à la terre sans autres opérations supplémentaires.
Le processus, qui sera mené par la société Seattle Recompose, consiste à insérer un corps dans un coffre rempli de copeaux de bois, d’herbes médicinales et de paille, où il est décomposé en quelques semaines par une « activité microbienne ». Le résultat est d’environ un mètre cube de terrain par personne, selon Recompose, qui espère que le processus qui coûte 5 500 $ deviendra une alternative aux pratiques funéraires actuelles, qui sont « nocives pour l’environnement et, pour certaines, psychologiquement insatisfaisantes ».
« Les pratiques actuelles sont en partie historiques, religieuses et en partie imposées par l’industrie funéraire » explique la société sur son site Internet :
« 2,7 millions de personnes meurent chaque année aux États-Unis et la plupart sont enterrées dans un cimetière conventionnel ou incinéré, émettant du dioxyde de carbone et des particules dans l’atmosphère. Ces pratiques consomment un précieux territoire urbain, polluent l’air et le sol et contribuent au changement climatique. »
Selon Recompose, le compostage humain, autrement connu sous le nom de réduction organique, fonctionne mieux que l’enfouissement conventionnel, la crémation et l’enfouissement naturel en termes d’impact environnemental, la société estimant « qu’une tonne de CO2 sera économisée chaque fois que quelqu’un choisira la réduction. organique à la crémation ou à l’inhumation conventionnelle ».
Katrina Spade, PDG de Recompose, a déclaré dans un discours en ligne qu’elle s’était d’abord intéressée au compostage humain après avoir appris que les agriculteurs utilisent un processus similaire pour recycler les débris d’animaux.
À partir de maintenant, la décomposition aux Etats-Unis devra être légalisée État par État, car les réglementations funéraires varient d’un État à l’autre. Cependant, les personnes vivant dans des États autres que Washington manifestent déjà un vif intérêt pour cette alternative de fin de vie.
Il semble que plusieurs pays européens aient le même intérêt pour la question. Qui sera le prochain à légiférer pour que grand-mère fasse pousser les tomates ?
Le Vatican bergoglien de Laudato Si va-t-il se lever contre cette pratique dégradante pour les morts ? Il est fort à craindre que sur ce sujet-là aussi la religion du climat primera sur toute autre considération morale…
Le matérialisme et la superstition climatique triomphent. Et c’est Antigone, et toute la tradition de respect des morts de l’Antiquité au XXe siècle qu’elle représente, que notre Temps post-moderne et post-chrétien assassine !
Francesca de Villasmundo
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