Gavin McInnes est un personnage fantasque. Comédien, écrivain et co-fondateur de la revue canadienne Vice consacrée aux arts, Gavin McInnes est plutôt connu du public anglophone pour ses provocations de mauvais goût.
A partir de 2013, Gavin McInnes, installé à New York avec sa famille, commence à surprendre son entourage par des prises de position qui rompent avec le discours dominant du milieu des « artistes ». Il critique le féminisme et déclare aux médias que la naissance de ses trois enfants l’a conduit à croire en Dieu et à devenir pro-vie.
Il vient de publier une tribune sur le site Thought Catalog dont nous vous livrons quelques extraits:
«On est tous transphobes. On est pas aveugles. On voit bien qu’il n’y a pas de vieux travelos. Ils meurent d’overdoses et de suicides bien avant 40 ans et personne ne les remarque. Ce sont des homos malades mentaux qui ont besoin d’aide, et cette aide n’inclut pas d’être mutilés par des médecins. Ce ne sont pas des femmes piégées dans un corps d’homme. Ils sont cinglés et piégés dans le corps d’une personne folle. Je les vois dans les rues de New York. Ce sont des mecs avec des nichons et un sweatshirt. (…)»
«Être un mec, c’est génial. Être une femme aussi. On devrait respecter ces créations, et non pas se réjouir de leur dégradation. (…)»
De quoi provoquer l’ire du lobby LGBT.
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