Le 13 juin, la police (soi-disant majoritairement pour Marine) aux ordres du très fraternel et joyeux (très gai même) maire de Lyon a procédé à l’expulsion de ce qui devait être le Casapound français, situé au 18 rue du Port-du-temple, dans le 2e arrondissement.
Depuis le 27 mai, ce bâtiment désaffecté était réquisitionné pour devenir le » Bastion Social Lyon », lieu de solidarité et d’entraide à l’encontre des Français de souche démunis et lésés par rapport aux colonies de peuplements, sous l’impulsion de Steven Bissuel, responsable local du syndicat étudiant nationaliste Groupement Union Défense. Dans un communiqué de presse, il justifia ainsi ce geste :
« Aujourd’hui en France plus de 8,8 millions de Français vivent sous le seuil de la pauvreté, soit une personne sur sept. Entre 140 000 et 150 000 personnes sont SDF. L’État français est actuellement propriétaire de 78 millions de m2 dont 11 millions sont officiellement vacants (c’est à dire inoccupés), parmi lesquels 1 million de logements. Il aurait donc largement la possibilité d’attribuer des logements aux plus démunis de nos compatriotes. Néanmoins, celui-ci préfère s’occuper des clandestins extra-européens qui, chaque jour, déferlent sur nos côtes au mépris des Français. En conséquence, nous avons donc décidé la réquisition d’un immeuble abritant d’anciens logements de fonction inoccupés depuis des années et susceptibles d’offrir un toit aux nôtres. Nous proclamons par cet acte hautement symbolique l’ouverture du Bastion Social Lyon, lieu de solidarité et d’entraide. Nous demandons donc : la mise en place d’un grand plan de construction et de réhabilitation des logements, y compris des logements étudiants, la systématisation de la priorité nationale pour l’attribution de ceux-ci, la réquisition et la rénovation totale des bâtiments publics abandonnés afin que les français les plus démunis puissent avoir un logement décent, la baisse de la taxe d’habitation pour les plus modestes et l’arrêt immédiat de son augmentation ainsi que sa suspension pour les étudiants les plus modestes, La facilitation de l’accès à la propriété par la mise en place de prêts aidés et de micro-crédits. Telles sont nos propositions actuelles afin que les français puissent retrouver une dignité dans un monde moderne détruit par le capitalisme et l’ultra-individualisme ».
Le modèle était évidemment la Casapound italienne, sise à Rome. Le 26 décembre 2003, un immeuble du 8 rue Napoléon III fut occupé par des militants nationaux-révolutionnaires italiens, se référant au poète dissident américain Ezra Weston Loomis Pound (1885-1972) qui passa 13 ans dans les geôles psychiatriques de l’Amérique post-Rooseveltienne. Une vingtaine de familles y vivent, la situation ayant été régularisée par la mairie en mai 2011 (achat du bâtiment). Le mouvement Casapound fut à l’origine d’avancées sociales en Italie, notamment dans le Latium, notamment sur le droit au logement et sur celui des mamans de jeunes enfants (avec un travail quotidien de 6 heures payées 8). Une autre expérience similaire existe désormais à Madrid, sous le nom de Hogar Social, dans le quartier de Tetùan. Il se réclame de Ramiro Ledesma Ramos, le fondateur du national-syndicalisme.
Hélas pour les Français démunis, Lyon n’est pas Rome et la France n’est pas l’Italie. La répression fut foudroyante : le 31 mai, la police équipée de boucliers anti-émeute, gazeuses et de flashballs est intervenue, accompagnée d’agents EDF pour couper l’électricité au Bastion social (ce qui est totalement illégal puisque les occupants ont un contrat légal), mais celle-ci fut rétablie dès le lendemain.
A la pointe de la campagne haineuse contre le Bastion Social, se trouvent bien évidemment les torchons du milliardaire Pigasse, aussi bien Libération que Rue89. Libération qui dans l’article du 30 mai de Daphné Gastaldi, la délatrice locale, ressort le vieux mensonge de l’extrême gauche « Pour rétablir les faits, rappelons que les migrants en situation irrégulière ou en cours de régularisation n’ont pas accès aux logements sociaux en France », ce qui est bien entendu totalement faux, comme le savent tous les Français vivant dans la précarité et qui se voient discriminés au profit des nouveaux venus et comme le rappelle l’intellectuel dissident Georges Feltin-Tracol :
« Après l’avoir sommairement aménagé, le Bastion social va accueillir en priorité des sans-abris d’origine française. En effet, pendant que des travailleurs précaires dorment dans leur véhicule, des familles françaises endettées sont expulsées sans ménagement de leur foyer, et des clochards abandonnés dans la rue par des autorités peu charitables, les mêmes autorités offrent aux clandestins sans-papiers de bonnes conditions d’accueil ».
Bien évidemment, les milices auxiliaires du régime hollando-macroniste accomplirent avec zèle leur rôle de supplétifs en venant éructer leur haine lors d’une manifestation le 2 juin, avec notamment des campagnes relayées par un petit commissaire politique de Rue89 se prétendant « menacé » par le GUD. La police du régime intervient le 13, expulsant les occupants. «Les policiers viennent d’entrer et le serrurier est prêt à intervenir. On rendra ce bâtiment étanche dès ce soir», fanfaronne Jean-Yves Sécheresse, le bien nommé adjoint au maire de Lyon en charge la sécurité, qui a été jusqu’à faire confisqué les vêtements et la nourriture pour les donner à des organisations antifrançaises. Les Français nécessiteux seront privés d’aller crever ailleurs… Le responsable du GUD ne baisse pas les bras : prévenu :
«Si on se fait expulser, on trouvera un autre bâtiment, on ouvrira un autre bastion social ».
Le 13, Daphné Gestaldi en est toute émoustillée. Dans Libération, elle se réjouit de l’action de la vermine antifa :
« On s’y attend et on ne les lâchera pas», rétorque le Groupe antifasciste de Lyon et environs (Gale). Ces derniers jours, des mouvements de cette mouvance ont manifesté devant le «bastion social» pour réclamer l’expulsion de ces «fachos». Et leur combat se déroule également sur Internet. Pendant l’occupation, le GUD avait ouvert une cagnotte en ligne pour financer les travaux de rénovation de ce bâtiment. Aguerris, les antifas de Lyon ont envoyé plusieurs requêtes aux modérateurs du site pour bloquer cette collecte. Avec succès. ».
Vermine antifa qui, elle, peut squatter en toute impunité en raison de ses bons et loyaux services envers le régime…
Le combat continue…
Hristo XIEP
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