Alors que la société multi-culturelle, multi-ethnique, multi-tout, utopie que l’on a vendue aux peuples et qui tourne au cauchemar, depuis déjà des décennies il faut le rappeler même si aujourd’hui la situation semble aux bords de l’explosion, se retrouve confrontée brutalement à la triste réalité du fiasco de ce « vivre-ensemble » où des nouvelles formes de violences et de barbarie voient le jour sur le sol européen, le cardinal Schönborn invite les évêques du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe à prêcher pour une ouverture tout azimut des portes du vieux continent au nom des « valeurs chrétiennes de l’Europe » et pour que l’Europe ne devienne pas « une forteresse ».
« L’exemple de Robert Shumann est encore actuel, la miséricorde en politique est de grande actualité, il suffit de penser à ce que cela signifiait pour les politiques en Europe le défi des réfugiés. Shumann a vécu le drame de la division en Europe, il a uni dans sa personne et dans sa foi les deux cultures, les deux sensibilités. Il a été avec De Gasparri et Adenauer, parmi les grands promoteurs de l’intégration européenne, qui a été un projet de paix, et dans ce sens aussi de miséricorde. Pour cela il est bien de rappeler aujourd’hui sa figure. » ose-t-il expliquer.
Dans un raccourci intellectuel assez extraordinaire et malhonnête, procédé si commun pour ces bien-pensants, il veut nous faire croire que le projet européen né après la deuxième guerre, inspiré entre autres par le désir de réunification des deux Europe divisées par le rideau de fer mais dont l’histoire commune, les peuples issus d’un même rameau indo-européen, la civilisation chrétienne millénaire qui les avaient unifiés tout en laissant à chacun ses spécificités, en faisaient des sœurs d’une même famille, doit inspirer l’accueil de centaines de milliers de migrants non-européens, venant d’autres continents, professant d’autres religions dont l’Islam conquérant, anti-thèse du christianisme, des traditions et des cultures opposées aux traditions des peuples européens, etc. Les femmes allemandes de Cologne et d’ailleurs sont là pour témoigner de ces différences radicales de cultures, elles l’ont vécu dans leur chair à la fin de l’année…Mais le cardinal exquise cette question par cette ignorance volontaire : « Je ne suis pas informé des détails de ce qu’il y avait vraiment derrière… » Fermer le ban, circulez, il n’y a rien à voir !
Le très progressiste cardinal l’a affirmé lors de la présentation, le 18 janvier dernier, des futurs Congrès apostolique européen de la Miséricorde (31 mars-4 avril 2016 à Rome) et Congrès apostolique mondial de la Miséricorde (16_20 janvier 2017 aux Philippines) : les évêques européens doivent donc d’une seule voix défendre l’accueil des « réfugiés » : « Aujourd’hui devant le défi des migrants et des réfugiés, il y a un grand défi (sic), et il y a le risque que chacun se retire dans ses limites, que nous revenions aux frontières, aux barrières, aux murs, il existe à nouveau le rideau de fer. Le défi c’est si la prudence, la charité, la miséricorde chrétienne peuvent vaincre la peur. Il y a de nouveaux nationalismes qui semblaient dépassés, mais de nouveau nous sommes dans une vague d’un nouveau nationalisme en Europe. » Que cette miséricorde a bon dos : en son nom que de trahisons du bien commun des peuples européens !
Le mal à combattre aujourd’hui pour ce prélat c’est cette résurgence de l’amour des nations européennes pour leur identité, leurs traditions et leur culture, terreau d’où est sortie la grande civilisation chrétienne européenne.
Francesca de Villasmundo
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