En marge d’une conférence de presse au cours de laquelle il a prôné la réconciliation des chrétiens par-dessus la doctrine, langage d’une miséricorde humaniste et non divine, et a stigmatisé les populismes, les nationalismes, la peste brune qui revient au galop de Trump à Marine en passant par l’Afd allemande, il est revenu, révèle le quotidien italien Vatican Insider, sur Amoris laetitia, l’Exhortation bergoglienne sur la Famille source de divisions au sein de l’Église conciliaire. Pour défendre la décision prise par les évêques de l’au-delà du Rhin de permettre l’accès à la communion aux divorcés remariés civilement. Paradoxe de ces ecclésiastiques conciliaires qui parlent unité avec les hérétiques tout en instaurant la division avec les catholiques fidèles à la doctrine traditionnelle sur le mariage !
Il a répondu à une question d’un journaliste concernant les nombreuses critiques émises, notamment par le cardinal allemand Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, après cette décision germanique qui se veut dans la ligne de la pensée de François.
« Je n’ai pas reçu de lettres d’autres cardinaux » souligne perfidement l’archevêque de Munich, Reinhard Marx. « Je pense qu’Amoris Laetitia est assez claire mais comme conférence épiscopale nous avons décidé de souligner certains points non pas parce que le pape n’a pas été clair mais pour souligner par exemple la préparation au mariage, l’accompagnement les couples et revenir sur certaines questions spécifiques d’irrégularité. Rien qui ne soit déjà écrit dans Amoris Laetitia. »
Quant aux milliers de prêtres qui affirment que ce texte pontifical n’est vraiment pas assez clair, le cardinal Marx répond :
« Vous pouvez lire Amoris Laetitia, et je pense que dans notre conférence il y avait l’unanimité. Certains évêques ont posé des questions mais je crois que la position et la ligne du pape sont très claires. J’ai été membre des deux Synodes, j’ai participé aux discussions entre les Synodes, et aux discussions au cours du Synode. Et puis j’ai lu Amoris Laetitia et je me suis dit : cela est dans la ligne. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi la réponse ne serait pas pas claire. »
Amoris Laetitia est tout-à-fait claire en effet : l’interprétation la plus courante, et approuvée, bénie par François son auteur, est bien celle qui autorise la communion aux divorcés qui vivent dans l’adultère. Autorisation qui contredit deux mille ans de catholicisme mais cela est une peccadille pour ces pasteurs mondains modernistes progressistes inspirés par la miséricorde hétérodoxe de Jorge Maria Bergoglio…. C’est le Tibre bergoglien qui se jette dans le Rhin marxiste !
Les cardinaux des dubia, le cardinal Müller et certains autres peuvent émettre toutes leurs réserves, peuvent s’efforcer, afin de ménager le pape et de limiter les dégâts, de la faire coïncider avec l’enseignement traditionnel et celui de Jean-Paul II, – pourtant déjà ambiguë car imbus de personnalisme, ce que ces esprits conciliaires ne voient malheureusement pas -, c’est peine perdue : cette Exhortation détermine, et le cardinal Marx a raison de souligner que c’est de façon claire, une nouvelle ligne pastorale laxiste et libérale en matière de sacrements pour les personnes en état de péché mortel.
L’esprit qui l’anime Amoris Laetitia est contraire à la doctrine traditionnelle. Elle n’est pas à réécrire ni à réinterpréter. Elle est à mettre à la poubelle de l’histoire…
Francesca de Villasmundo
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