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Le cardinal Christoph Schönborn « moralise » la stabilité d’un duo homosexuel

Cardinal Christoph Schonborn

Le cardinal Christoph Schönborn est archevêque autrichien de Vienne : il passe lui aussi pour un soit disant conservateur et il est un ami du pape émérite Benoît XVI. En bon progressiste hypocrite, il prétend défendre la famille et l’indissolubilité du lien matrimonial, mais pour mieux imposer son venin et son optique anti-chrétienne. Dans une interview au jésuite Antonio Spadaro, rédacteur en chef de La Civiltà Cattolica, il affirme la chose suivante au sujet des duos homosexuels « engagés » dans une relation « stable » :

« C’est une amélioration. […] Ils partagent leurs joies, leurs peines, et s’aident mutuellement. Nous devons reconnaître que cette personne a fait un pas important pour son propre bien et pour celui des autres, même si l’Eglise ne peut certainement pas considérer sa situation comme régulière. Le jugement que l’Eglise porte sur l’acte homosexuel est nécessaire, mais celle-ci doit regarder dans la salle à manger avant la chambre à coucher ! Elle doit accompagner les personnes.« 

Il rejoint donc totalement le cardinal Kasper, proche du pape et grand penseur du scandaleux synode sur la famille, qui avait déclaré :

« Le deuxième mariage, bien sûr, n’est pas un mariage au sens chrétien du terme. Et je serais opposé à ce qu’on le célèbre à l’église. Mais il y a (dans cette union) certains éléments du mariage. Je comparerais cette union à la manière dont l’Eglise catholique considère les autres Eglises. L’Eglise catholique est la véritable Eglise du Christ, mais il y a d’autres Eglises qui possèdent des éléments de la véritable Eglise, et nous reconnaissons ces éléments. De la même manière, nous pouvons dire que le vrai mariage est le mariage sacramentel ; le second n’est pas un mariage au même titre, mais il possède des éléments de celui-ci : les partenaires prennent soin l’un de l’autre, ils sont liés exclusivement l’un à un autre, il existe l’intention de demeurer dans ce lien, ils prennent soins des enfants, mènent une vie de prière, et ainsi de suite. Ce n’est pas la meilleure situation, c’est la moins mauvaise. »

Bien qu’il parle ici d’un second « mariage », le cardinal Kasper a bien pris soin d’utiliser exclusivement le terme de partenaire, laissant le raisonnement ouvert aux homosexuels. Quand à sa conclusion elle est identique : « ce n’est pas la meilleure situation, c’est la moins mauvaise. »

Ce sont donc deux cardinaux soit disant catholiques qui expliquent que la stabilité dans le péché doit être regardée positivement. Cette position du cardinal Schönborn a quelques jours de la deuxième partie du Synode ne tient pas du hasard.

Il faut également savoir que l’éminence autrichienne sait aussi se draper dans une attitude conservatrice quand il le faut : il porte volontier une belle soutane bordée du rouge cardinalice et sait utiliser pour certaines cérémonies des ornements traditionnels magnifiques. Mais sous ces aspects parfois trompeurs, c’est bien la fange qu’il répand. Aucune réaction du Vatican n’est venue condamner ces propos scandaleux.

Les loups sont dans la bergerie.

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