Mgr Charles Morerod est un évêque soit disant conservateur mais surtout caméléon : sa couleur change selon le décor. C’est donc lui, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, qui a été élu début septembre président de la conférence des évêques suisses.
Ce dominicain était donné très conservateur lorsqu’il fut nommé évêque le 3 novembre 2011 par Benoit XVI. Il avait été l’un des 4 experts désignés par le Vatican pour mener les discussions théologiques avec la Fraternité Saint-Pie X.
C’est ce pseudo conservateur qui refuse de parler de péché concernant l’homosexualité :
« Si on regarde les textes de la Bible, c’est effectivement ce qui ressort. Maintenant, comment interpréter ces écrits, ce n’est pas une question à laquelle on peut répondre en quelques instants. C’est un des nombreux objets qui sera discuté au synode des évêques cet automne. »
C’est également lui qui avait refusé de soutenir une votation visant à dérembourser l’avortement en Suisse, sous prétexte que « cette initiative n’est pas assez claire sur les principes sur lesquels elle s’appuie ».
Cet épiscope caméléon est flanqué de Mgr Félix Gmür, homosexualiste notoire, président de Fastenopfer – une fondation dite catholique – qui a participé au financement d’un documentaire sur les militants homosexuels pseudo-« catholiques » au Ghana, Togo, Bénin, Nigeria et Cameroun.
Les évêques suisses n’ont pas manqué de rappeler dans leur communiqué que « l’Église accueille inconditionnellement chaque personne dans sa dignité intangible aux yeux de Dieu, indépendamment de son orientation sexuelle ».
Qui veut encore une « communion » avec cette Eglise qui n’est plus catholique ?
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