Le Brexit a des effets collatéraux dans les pays qui composent le Royaume-Uni autres que l’Angleterre. Effets collatéraux dont on peut se demander si les mondialistes qui nous gouvernent n’en avaient pas une petite idée…
Si les Anglais ont choisi de sortir de l’UE, en Écosse plus de 60% de ses habitants ont voté pour rester au sein de l’Europe bruxelloise. Le référendum du 23 juin dernier devient pour eux un nouvel atout pour redemander leur indépendance et trouver une place, seule, dans la communauté européenne indépendamment de l’Angleterre.
En septembre 2014, 55% des Écossais avaient décidé de rester unis au Royaume-Uni mais aujourd’hui, « le contexte et les circonstances ont changé du tout au tout. Le Royaume-Uni au sein duquel l’Écosse a choisi de rester en 2014 n’existe plus » explique Nicola Sturgeon, le Première ministre écossais issu du Parti national écossais (SNP). Il est bon de rappeler que le SNP, malgré ce terme de national, s’il est indépendantiste par rapport au Royaume-Uni, est foncièrement mondialiste et ultra-immigrationiste… Son adage pourrait-être : « tous les peuples sauf l’Anglais. » Or les Écossais ont quand même plus de points communs, racial, culturel, linguistique, religieux, avec un Anglais qu’avec un Pakistanais ! Mais idéologie mondialiste oblige, voilà des caractéristiques oubliées !
Nicola Sturgeon milite donc pour un nouveau référendum pour l’accession à l’indépendance de l’Écosse. Elle a décidé également de traiter seule avec Bruxelles : elle a rencontré, mercredi matin 29 juin 2016, le président du Parlement européen, Martin Schulz, à qui elle a présenté la situation du pays qui a voté largement contre le Brexit. Une rencontre est également prévue dans l’après-midi avec Jean Claude Juncker, au siège de la Commission européenne. Madame Sturgeon a aussi en vue différents rendez-vous avec les leaders des groupes européistes au siège du Parlement européen.
Si le Brexit est une réponse spontanée,
« du pays réel au pays au pays légal », « une victoire des paysans, des pêcheurs, des artisans, des petits commerçants, des petites entreprises, des ouvriers, des employés, des “sans dents”, des familles, des patriotes et du bon sens » et « une défaite des mondialistes, des banksters, des multinationales, de la gauche internationaliste et apatride, des lobbies interlopes, des promoteurs du vice, des forces occultes, de la synarchie, du syncrétisme religieux, des médias du système et de la jet-set décadente et cosmopolite »
pour reprendre le communiqué de l’Institut Civitas, il est entrain de devenir aussi, et malheureusement, un facteur majeur de mondialisation pour les pays du Royaume-Uni que sont l’Écosse, l’Irlande du Nord et le Pays de Galles, dont les responsables des partis indépendantistes ont annoncé, ces jours derniers, leur décision de relancer le processus d’indépendance pour revenir dans l’Union Européenne.
Pour le plus grand profit de cette même Union Européenne, qui favorise les régionalismes et la fin des grands États-nations centralisateurs, ce qui accélère la mise en place d’un nouvel ordre mondial. (Il va s’en dire que le cas de l’Irlande du Nord est à part puisque ce petit bout de terre devrait revenir à l’Irlande catholique, mais certainement pas à l’Europe !)
Cette régionalisation, ou parcellisation en petits États, de l’Europe est une façon d’éliminer les siècles d’histoire qui ont façonné les nations européennes et les royaumes au-dessus des caractéristiques linguistiques et ethniques de chaque partie, en harmonisant entre elles ces composantes diverses mais culturellement chrétiennes afin de constituer des unités stables et fortes. Cette fédéralisation de l’Europe détruit ces États souverains. Fragmente l’Europe en petites entités soumises, sans aucun autre recours, à la technocratie bruxelloise, et au-dessus d’elle, à la gouvernance mondiale.
Elles seront le pot de chambre contre le pot de fer !
Francesca de Villasmundo
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