Le Brexit est en tête selon les sondages publiés en Grande-Bretagne, hier, à la veille du référendum qui a lieu aujourd’hui.
Selon l’Institut Opinium, le front du Non à l’UE (Leave) est à 45% et celui du Oui (Remain) à 44%. Pour l’autre boîte de sondages, le Tns, Leave est à 43% contre 41% pour Remain.
L’effet domino du peut-être adieu britannique à l’Union Européenne pourrait augmenter les fronts anti-européens dans bien d’autres pays européens. C’est le cauchemar des euro-bureaucrates bruxellois et de tous les européïstes convaincus.
« L’angoisse la plus grande, admet le président du Conseil Européen, Donald Tusk, est qu’un éventuel résultat négatif finisse par renforcer les partis eurosceptiques dans tout le reste de l’Europe. »
Pour apeurer les Britanniques et donner un avertissement à ceux qui auraient des velléités de demander eux-aussi la sortie de l’UE, Jean-Claude Junker a menacé, hier, lors d’une conférence de presse à Bruxelles : « Il n’y aura plus de renégociations ni sur l’accord trouvé en février, ni négociations sur les traités. Qui est dehors, est dehors. »
Francesca de Villasmundo
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